J.-H. Rosny aîné – Romans préhistoriques

(Romans préhistoriques / 1887-1929)

Ce merveilleux ROMANS PRÉHISTORIQUES de J.-H. Rosny aîné, publié chez Robert Laffont dans sa collection Bouquins, invite à voyager dans le temps.

Loin.

Très loin.

Jusque dans la préhistoire.

Cette anthologie d’un des précurseurs à la fois de la science-fiction et du roman préhistorique regroupe cinq romans préhistoriques (Vamireh, Eyrimah, le célèbre La guerre du feu, Le félin géant, Helgvor du fleuve Bleu), deux nouvelles préhistoriques (Elem d’Asie qui est une version écourtée de Vamireh, Nomaï) et trois nouvelles à classer du côté de l’imaginaire (Les Xipéhuz, La Grande Énigme, Les Hommes sangliers).

Évasion garantie.

L’auteur et son œuvre

J.-H. Rosny aîné, pseudonyme de Joseph Henri Honoré Boex, est né le 17 février 1856 à Bruxelles et mort le 15 février 1940 à Paris. Cet écrivain franco-belge (il aura la double nationalité à partir de 1930) est un acteur majeur de la littérature moderne.

Il est l’auteur avec son frère (Séraphin Justin François Boex, 21 juillet 1859 – 15 juin 1948, J.-H. Rosny jeune) du premier roman préhistorique, Vamireh (1891).

Il a également poussé plus loin le concept d’anticipation de Jules Verne, notamment, en publiant un des premiers textes de science-fiction en 1887, la nouvelle Les Xipéhuz.

Les deux frères Rosny font partie de l’Académie Goncourt dès sa création en 1900 selon la volonté testamentaire d’Edmond de Goncourt. Quatrième couvert pour l’aîné. Cinquième couvert pour le jeune. J.-H. Rosny aîné en est le président de 1926 jusqu’à sa mort en 1940. J.-H. Rosny jeune lui succède jusqu’à sa propre mort en 1948.

À découvrir aussi (clic sur le titre pour en savoir davantage)

D’autres lectures
Mircea Cartarescu – Solénoïde
Michel Bussi – Nymphéas noirs

Mes écrits
Ainsi a-t-il été
Mieux vaut très tard que jamais
39 hommes en galère
l’R de rien
J’ai couché
Un instant d’égarement

Me contacter
Me suivreInstagram Claude Griesmar

Facebook Claude Griesmar

Partager

Vicki Myron – Dewey

(Histoire vraie d’un chat / 2008 / Dewey: The small-town library-cat who touched the world)

Une petite douceur. Un livre que j’affectionne beaucoup. Un récit qui m’a ému.

L’histoire d’un chat.

Dewey.

Le chat de la bibliothèque de Spencer, Iowa, USA.

Une histoire vraie. D’autant plus touchante.

J’invite les amoureux des chats et des belles histoires à faire la connaissance de Dewey. Ils ne seront pas déçus.

À découvrir aussi (clic sur le titre pour en savoir davantage)

Une autre histoire de chats
Anny Duperey – Les chats de hasard

D’autres lectures
Markus Zusak – La voleuse de livres
Tracy Chevalier – La jeune fille à la perle

Mes écrits
Ainsi a-t-il été
Mieux vaut très tard que jamais
39 hommes en galère
l’R de rien
J’ai couché
Un instant d’égarement

Me contacter
Me suivreInstagram Claude Griesmar

Facebook Claude Griesmar

Partager

Nathalie Michau – Meurtre à Dancé

(Policier / 2015)

La célèbre romancière Édith Delafond fuit la capitale pour un havre de paix à la campagne. Mais contre toute attente, la vie au Perche n’est pas de tout repos. Son nouveau domaine a été le théâtre de tragédies qui n’ont pas encore dévoilé leurs secrets. Saura-t-elle percer les mystères d’un décès accidentel et d’une disparition non élucidée qui datent d’une vingtaine d’années ? Lorsqu’elle et sa jeune collaboratrice Emma Latour sont victimes de menaces anonymes, elles comprennent qu’elles progressent vers la vérité et que leurs questions commencent à gêner. Leur obstination et leur perspicacité finiront-elles par payer ?

Commentaire

La première enquête d’Emma Latour.

Un agréable policier / cosy mystery écrit par Nathalie Michau. Lu en une journée, presque d’une traite. Une belle écriture, une ambiance sympathique, une enquête qui s’assemble et se résout comme un puzzle, du suspense, des rebondissements, des personnages attachants : un bon moment de lecture.

Les nostalgiques de Miss Marple et les fans de cosy mystery apprécieront, les autres aussi !

L’auteure et son œuvre

Nathalie Michau a écrit trois romans à suspense avant de débuter la série des enquêtes d’Emma Latour qui comporte à ce jour deux autres tomes outre Meurtre à Dancé : Une Rue si Tranquille et Intrigues sur la Côte d’Azur.

Par ailleurs, Nathalie Michau a également écrit deux recueils de nouvelles historiques et des albums pour enfants (Petite Lapinette…) illustrés par Isabelle Vallet.

Mon Nathalie Michau ++

Je n’ai lu que Meurtre à Dancé de cette auteure pour le moment. Mais je n’en ai pas fini avec Emma Latour.

À découvrir aussi (clic sur le titre pour en savoir davantage)

D’autres lectures
Joël Dicker – L’énigme de la chambre 622
Nguyen Phan Que Mai – Pour que chantent les montagnes

Mes écrits
Ainsi a-t-il été
Mieux vaut très tard que jamais
39 hommes en galère
l’R de rien
J’ai couché
Un instant d’égarement

Me contacter
Me suivreInstagram Claude Griesmar

Facebook Claude Griesmar

Partager

Cécile Candiago – D’où je viens

(Roman / 2023)

Athénaïs Martel de l’Orme reçoit un courrier d’un notaire. Un inconnu lui lègue une jolie somme. Le début d’une remise en cause inattendue pour cette avocate qui pensait enfin maîtriser le cours de son existence. Elle n’est pas au bout de ses surprises.

Commentaire

La construction très habile de ce roman permet au lecteur de lever petit à petit les pans de la vie de Tina, la protagoniste, et de l’accompagner, au même titre que ses meilleures amies, dans la découverte de surprenants secrets de famille. Des certitudes sont remises en cause. Les véritables visages de proches mis à nu. De fil en aiguille, Tina comprendra que ce cheminement vers la vérité la concerne elle aussi. Peut-être elle surtout.

La jolie plume de Cécile Candiago m’a totalement embarqué. L’auteure emmène le lecteur dans la tête de ses personnages avec une facilité déconcertante et sans forcer les traits. L’intrigue dévoile indices et rebondissements avec une précision chirurgicale et à un rythme savamment étudié, de manière à maintenir le lecteur en haleine. Le suspense tranquille impose de tourner les pages.

Cécile Candago maîtrise son sujet. On vit avec Tina. On ressent ce qu’elle ressent, vis-à-vis de son père, de sa mère, de ses proches. On est bouleversé quand elle est bouleversée. On tombe des nues quand elle tombe des nues. On est Tina. Et c’est tellement bien écrit, qu’on est aussi chacun des personnages. On vit le présent, le passé, la famille, les amitiés, les mauvaises rencontres, la quête des racines. On chute et on se relève. On doute et on essaye de se rassurer.

Une histoire simple et complexe à la fois. Une histoire qui aurait pu être la nôtre. Qui sommes-nous ? Où est notre place ?

Un livre fluide, prenant, captivant.

Il y a de la lumière au bout du tunnel.

Un beau roman.

Extrait

Ensemble, on est toujours plus fortes.

L’auteure et son œuvre

Cécile Candiago écrit un peu depuis toujours, et beaucoup depuis 2021. D’où je viens est son premier roman. Elle a publié son deuxième roman, Déraper, en 2024.

Mon Cécile Candiago++

J’ai bien entendu lu Déraper.

Déraper

(Roman / 2024)

Deuxième roman brillant de Cécile Candiago. Comme dans son excellent D’où je viens, l’auteure s’appuie sur une construction millimétrée pour distiller les informations qui viendront assembler le puzzle au fil des pages. Tout s’emboîte à la perfection. L’enquête, menée par on ne sait qui au début du livre, et les points de vue des différents protagonistes dévoilent ce qu’il faut, quand il le faut. Apprendrons-nous en 2024 ce qui s’est vraiment passé sur cette départementale en 2004, entraînant la mort d’Aumaric Brisbois ?

Cécile Candiago nous offre une remarquable panoplie de personnages principaux et secondaires, travaillés en profondeur, intéressants parce qu’imparfaits. Elle nous livre leurs faiblesses et leurs espoirs, leurs fragilités et leurs drames, leurs ressentis, leurs réflexions, leurs interrogations, leurs choix. L’ensemble sonne extrêmement juste.

La petite ville, avec ses institutions, peut être vue comme un personnage à part entière. Ce décor bien planté, bien décrit, vivant, fluctuant, ajoute du piment à l’histoire.

Déraper est riche en rebondissements, en révélations, en surprises. La tension est omniprésente.

Quand Cécile Candiago écrit un livre, ce n’est pas pour partager une histoire à l’eau de rose avec ses lecteurs. Comme pour « D’où je viens », elle défend des thématiques fortes et engagées dans ce deuxième roman. Elle est aussi à l’aise pour aborder l’intime, qui relève de la famille, que des sujets sociétaux, qui secouent les certitudes et les individus. Elle n’hésite pas à dénoncer les abus et le manque d’humanité de certains qui profitent de leur position pour écraser ceux qui se trouvent plus bas sur l’échelle sociale.

Finalement, que savons-nous réellement les uns des autres ?

Ceux qui ont adoré D’où je viens vont adorer Déraper. J’invite ceux qui ne connaissent encore ni l’un ni l’autre à découvrir au plus vite les romans de cette auteure talentueuse. Personnellement, je suis conquis !

À découvrir aussi (clic sur le titre pour en savoir davantage)

D’autres lectures
Vicki Myron – Dewey
Paula Hawkins – La fille du train

Mes écrits
Ainsi a-t-il été
Mieux vaut très tard que jamais
39 hommes en galère
l’R de rien
J’ai couché
Un instant d’égarement

Me contacter
Me suivreInstagram Claude Griesmar

Facebook Claude Griesmar

Partager

Laure Gombault – Vis-à-vis

(Roman / 2023)

Il est terrorisé à l’idée de sortir de chez lui. Ancien soldat, ancien critique d’art, il s’est coupé du monde et vit seul dans son appartement, avec ses hantises, avec son mal.

Elle a peur. Elle se cache. Seule sa soeur sait qu’elle habite dans ce dernier étage. Elle est traumatisée par son passé et par ce qui pourrait lui arriver si on la retrouvait.

Il la voit, dans cet immeuble parisien en face du sien. Il l’épie, l’espère. Elle découvre son petit manège, s’interroge.

Les deux aiment les livres.

Commentaire

Un roman court à la construction originale, avec des chapitres alternés entre elle et lui, chacun étant narrateur à son tour, ce qui permet de décrire avec tendresse et précision les angoisses et les sentiments de l’un et de l’autre.

Dans ce Vis-à-vis, Laure Gombault interroge sur notre capacité à surpasser nos peurs, sur le combat incessant entre ce que nous sommes et ce que la société souhaiterait que nous soyons, peu importe nos aspirations personnelles. Elle interroge aussi sur la force tirée des livres. Sur sa limite, aussi. Sur la force tirée des sentiments, de l’autre. Sur la culpabilité. Sur la capacité à rebondir après le pire des drames.

Un très beau texte.

L’auteure et son œuvre

Laure Gombault travaille comme coordinatrice culturelle pour un réseau de bibliothèques en Normandie. Elle a publié plusieurs romans et recueils de nouvelles avant Vis-à-vis. Notamment son premier roman Un verre avec toi, et aussi Louise sous emprise, L’homme du train, Les interdites, Le ventre de Vénus et Les Sans-gloire.

En 2023, sa nouvelle Les oubliés est publiée dans le recueil Écrire contre la haine.

Mon Laure Gombault ++

J’ai découvert la magnifique plume de Laure Gombault dans le recueil de nouvelles Écrire contre la haine. Ce Vis-à-vis est écrit avec la même sensibilité et la même délicatesse que la nouvelle Les oubliées qui a été un coup de coeur pour moi.

J’ai enchaîné avec plaisir avec Les sans-gloire et Nelly.

Les sans-gloire

Trois femmes racontent leur quotidien durant la Grande Guerre. Leurs maris sont au front tandis que Jeanne, Lucienne et Fernande sont au dispensaire, à la ferme ou à l’usine. Entre amours épistolaires, désespoir et vie de famille, elles permettent à la France de nourrir son peuple et ses soldats, mais aussi de fournir les munitions nécessaires à la poursuite des combats. Trois femmes qui s’émancipent dans un pays qui compte pleinement sur elles et leurs efforts, sans pour autant réellement les considérer. (quatrième)

Quel plaisir de retrouver la plume délicate de Laure Gombault !

Dans Les sans-gloire, elle s’attaque à un sujet délicat et essentiel : le rôle des femmes à l’arrière, lorsque leurs hommes sont partis combattre pour le drapeau. Leur rôle, mais aussi leurs angoisses, leur ressenti, les nouvelles responsabilités qui pèsent sur leurs épaules, leur courage pour venir à bout d’épreuves auxquelles elles n’étaient pas préparées et qui exigent parfois de travailler pour deux voire davantage, leurs sentiments, leur intelligence pas toujours reconnue du côté des mâles dominants, leurs sacrifices, leur force.

Trois femmes, trois histoires. Celle qui soigne ses semblables, celle qui cultive la terre et celle qui s’échine à la production d’armes de guerre.

Trois femmes qui participent au conflit à leur manière.

Trois femmes qui ont des rêves, des peurs, des envies et des besoins.

Laure Gombault nous plonge avec beaucoup de justesse dans le contexte historique de la Grande Guerre. Elle livre ces trois destins inattendus avec sensibilité et sensualité. Elle nous présente les pensées intimes de ces femmes et aussi le cheminement psychologique qui les amènera à prendre des décisions parfois radicales.

Trois longues nouvelles. Trois beaux portraits. Trois récits poignants.

Nelly

Couverture de l'hagiographie Nelly de Laure Gombault

Qui peut se vanter de compter une sainte dans sa famille ? Laure Gombault assurément. Nelly, ou mère Marie de Béthanie, est la tante de l’auteure qui lui rend un très bel hommage dans cette hagiographie délicate. Laure Gombault en profite pour rappeler le génocide arménien du début du 20e siècle. Un récit sensible et touchant.

Bravo Laure Gombault pour ce sacré défi !

À découvrir aussi (clic sur le titre pour en savoir davantage)

D’autres lectures
Amandine Bazin-Jama – Les médisantes
Richard Matheson – Le jeune homme, la mort et le temps

Mes écrits
Ainsi a-t-il été
Mieux vaut très tard que jamais
39 hommes en galère
l’R de rien
J’ai couché
Un instant d’égarement

Me contacter
Me suivreInstagram Claude Griesmar

Facebook Claude Griesmar

Partager

Léna Lucily – Notre-Dame des Ombres

(Urban fantasy / 2021)

Apolline Abgrall a grandi dans un monastère lugubre. Elle est devenue une redoutable chasseuse de vampires pour l’Ordre de Notre-Dame des Ombres. Sa centième canine rapportée à la Mère Supérieure sera synonyme de liberté. La délivrance approche mais de nouveaux obstacles semblent se dresser sur sa route. D’anciennes connaissances refont surface. Ses certitudes se lézardent. Qui croire ? Que croire ? Qui sont les véritables ennemis ? Et sur qui compter ?

Commentaire

Léna Lucily a frappé fort avec ce premier volet d’une duologie, Les Canines Libres, dont le deuxième tome est à paraître (j’ai hâte !). Elle immerge le lecteur dans un récit étourdissant qui le tient en haleine jusqu’aux dernières pages. Les intrigues sont dénouées petit à petit, les questions trouvent leurs réponses. Les descriptions sont magnifiques, les personnages fouillés, l’ambiance à la fois pesante et poétique, le scénario millimétré, la construction très habile. Au-delà de la lutte impitoyable entre les protagonistes de ce roman, émerge un formidable message d’espoir. Et si en réalité Les Canines Libres étaient avant tout une ode à la tolérance et une mise en garde contre toute forme de lavage de cerveau ?

La réédition de ce tome 1, Notre-Dame des Ombres, offre au lecteur une magnifique couverture qui le plonge admirablement dans l’histoire.

Les fans de belles plumes, d’ambiances sombres, de jolis personnages, de frissons et d’émotion, d’urban fantasy, de VAMPIRES, apprécieront ! Les lecteurs éclectiques ou curieux aussi.

L’auteure et son œuvre

Léna Lucily est née en Bretagne en 1991. Cette auteure aux talents multiples a déjà une quinzaine de romans à son actif, dont 10 tomes de la saga Sorceraid (urban fantasy), la Trilogie des Oghams (heroic fantasy), Une moto, un sac croco et le type d’Hardelot (romance feel good) et ce premier volet des Canines Libres, Notre-Dame des Ombres. Riche de son expérience, elle propose également un service d’aide à la publication.

Pour tout savoir sur Léna Lucily : https://lenalucily.com/

Mon Léna Lucily ++

J’ai dévoré et apprécié les 10 tomes de Sorceraid (l’intégrale est disponible en 2 volumes, j’y reviendrai en complétant cet article) et aussi la romance Une moto, un sac croco et le type d’Hardelot. J’ai hâte de découvrir la Trilogie des Oghams et le deuxième tome des Canines Libres.

À découvrir aussi (clic sur le titre pour en savoir davantage)

D’autres lectures
Hervé Le Tellier – L’anomalie
John Boyne – Les fureurs invisibles du coeur

Mes écrits
Ainsi a-t-il été
Mieux vaut très tard que jamais
39 hommes en galère
l’R de rien
J’ai couché
Un instant d’égarement

Me contacter
Me suivreInstagram Claude Griesmar

Facebook Claude Griesmar

Partager

Timothé Le Boucher – Ces jours qui disparaissent

(Roman graphique / 2017)

Lubin est un artiste d’une vingtaine d’années qui se produit en tant qu’équilibriste dans une troupe de joyeux lurons.

Un matin, il se réveille sans aucun souvenir de la veille. Il a perdu une journée complète de vie. Il se rend compte que cette journée a cependant été vécue. Mais par qui ? Un autre Lubin aurait pris sa place, un Lubin au caractère diamétralement opposé ? Le phénomène se répète, paraît s’intensifier. Qui est cet autre ? Les deux Lubin ont-ils intérêt à communiquer entre eux pour comprendre ce qui se passe et si possible pour enrayer cette étrange perte de jours ? Mais perte pour qui, au final ? Et si l’explication était très terre à terre, s’il était en train de devenir fou, tout simplement ?

Commentaire

Roman graphique ? Une grosse BD !

192 pages ici aux dessins précis et épurés (ligne claire) et à l’histoire captivante et bouleversante. Que demander de plus ?

Timothé Le Boucher signe un coup de maître avec ce prenant Les jours qui disparaissent qui interroge sur le moi, sur ce que nous sommes vraiment, sur le temps qui passe, sur nos aspirations et ce que nous en faisons, sur la vie.

Le suspense et l’émotion sont présents tout au long de la lecture, jusqu’à la fin très réussie également.

Un roman graphique fantastique dont on se souvient longtemps après l’avoir refermé.

Une expérience singulière que je conseille vivement.

L’auteur et son œuvre

Timothé Le Boucher est né le 25 octobre 1988. Cet auteur de bandes dessinées a déjà six romans graphiques à son actif :

Skins Party (2011)
Vivre dessous (2011)
Les vestiaires (2014)
Ces jours qui disparaissent (2017)
Le patient (2019)
47 cordes – Première partie (2021)

Mon Timothée Le Boucher ++

J’ai également lu et apprécié « Le patient ». J’ai hâte de découvrir ses autres romans graphiques.

À découvrir aussi (clic sur le titre pour en savoir davantage)

D’autres lectures
Jean Hegland – Dans la forêt
Pat Conroy – Le Prince des Marées

Mes écrits
Ainsi a-t-il été
Mieux vaut très tard que jamais
39 hommes en galère
l’R de rien
J’ai couché
Un instant d’égarement

Me contacter
Me suivreInstagram Claude Griesmar

Facebook Claude Griesmar

Partager

Soren Sveistrup – Octobre

(Policier / 2018 / Kastanjemanden)

Couverture du roman Octobre de Soren Sveistrup

Début octobre, une femme est tuée et mutilée dans la banlieue de Copenhague. L’inspectrice Naia Thulin enquête, secondée de Mark Hess, fraîchement débarqué d’Europol. Il s’avère très vite qu’il ne s’agit pas d’un crime isolé. L’enquête se complique encore lorsque la ministre des Affaires Sociales s’y trouve mêlée. Quels secrets cachent les mystérieux bonhommes fabriqués avec des marrons et des allumettes, signature du tueur ?

Commentaire

Du suspense, des rebondissements, du rythme, des personnages travaillés, des meurtres, du sang. Un roman policier qui ne révolutionne pas le genre mais qui est terriblement efficace. Construit de manière classique, il devient très vite addictif et tient en haleine jusqu’au bout.

Un excellent polar nordique que je ne peux que conseiller aux amateurs de thrillers sombres !

Octobre a été adapté en mini-série télévisée de six épisodes au Danemark en 2021.

L’auteur et son œuvre

Soren Sveistrup est né le 7 janvier 1968 à Kastrup (Danemark). Il est scénariste avant d’être écrivain. Il est notamment le créateur et le scénariste de la série policière The Killing qui met en scène l’incroyable Sara Lund. Une série à voir absolument si vous êtes fan de série noire nordique.

À découvrir aussi (clic sur le titre pour en savoir davantage)

D’autres lectures
Lisa Gardner – Série « DD Warren »
Djaïli Amadou Amal – Les impatientes

Mes écrits
Ainsi a-t-il été
Mieux vaut très tard que jamais
39 hommes en galère
l’R de rien
J’ai couché
Un instant d’égarement

Me contacter
Me suivreInstagram Claude Griesmar

Facebook Claude Griesmar

Partager

Anne Berest – La carte postale

(Roman / 2021)

Couverture du roman La carte postale d'Anne Berest

La carte postale a été déposée dans la boîte aux lettres familiale par une froide journée hivernale de 2003. Elle ne comporte que quatre prénoms. Ephraïm, Emma, Noémie, Jacques. Les grands-parents, la tante et l’oncle de l’auteure, déportés et morts à Auschwitz. Elle est mise de côté pendant dix ans, puis Anne Berest la ressort de l’oubli et entreprend de découvrir l’identité de son expéditeur. Avec l’aide de sa mère, elle plonge dans l’histoire familiale pour résoudre le mystère. Son enquête durera quatre ans.

Commentaire

En suivant les traces des Rabinovitch, Anne Berest retrace le parcours dramatique de ses ancêtres, de la Russie en Palestine en passant par la Lettonie, et enfin de leur arrivée en France, à la recherche d’un endroit où ils se sentiraient en sécurité. L’histoire finit hélas à Auschwitz pour une grande partie de la famille.

Anne Berest parvient à insuffler beaucoup d’émotion dans son enquête qu’elle mène comme un roman policier (elle fait notamment appel à un criminologue expert en graphologie). Elle mélange habilement les genres, entre roman historique, saga familiale, thriller pour retrouver le fameux auteur de la carte postale et quête identitaire autour de la judaïté.

La carte postale est un livre poignant qu’on dévore et qu’on n’oublie pas de sitôt.

Extraits

– Maman… il y a bien un moment où on ne pourra plus dire « on ne savait pas »…
– L’indifférence concerne tout le monde. Envers qui, aujourd’hui, es-tu indifférente ? Pose-toi la question. Quelles victimes, qui vivent sous des tentes, sous des ponts d’autoroute, ou parquées loin des villes, sont tes invisibles ? (p.114)

 – Tu sais, on peut définir le hasard sous trois angles. Soit il sert à définir des événements merveilleux, soit des événements aléatoires, soit des événements accidentels. (p.118)

 Chaque semaine, M. Brians, le maire des Forges, doit envoyer une liste à la préfecture de l’Eure. Une liste qui s’intitule : « Juifs existants à ce jour sur la commune ».
Ce jour-là, monsieur le maire écrit, en s’appliquant de son écriture ronde et joliment calligraphiée, avec la satisfaction du travail bien fait :
« Néant. » (p.224)

 Mes parents m’avaient inculqué les valeurs d’égalité entre les êtres, ils avaient vraiment cru en l’avènement d’une utopie, ils nous avaient façonnées mes sœurs et moi pour devenir des femmes intellectuellement libres, dans une société où les lumières de la Culture effaceraient, par leur intelligible clarté, toute forme d’obscurantisme religieux. Ils n’ont pas tout réussi, loin de là. Mais ils ont essayé. Ils ont vraiment essayé. Et je les admire pour cela. (p.276)

 J’ai pensé à Noémie, aux romans qui étaient en elle et qui ne seraient jamais écrits. Puis j’ai pensé à tous les livres qui étaient morts, avec leurs auteurs, dans les chambres à gaz. (p.321)

 « Il ne faut pas que je les oublie, sinon il n’y aura plus personne pour se souvenir qu’ils ont existé. »

 Le véritable ami n’est pas celui qui sèche tes larmes. C’est celui qui n’en fait pas couler. (p.400)

 Déborah, je ne sais pas ce que veut dire « être vraiment juif » ou « ne l’être pas vraiment ». Je peux simplement t’apprendre que je suis une enfant de survivant. (p.543)

L’auteure et son œuvre

Anne Berest est née le 15 septembre 1979 à Paris. Elle est romancière et scénariste. Sa soeur Claire est également écrivaine. Ensemble, elles ont écrit une biographie, Gabriële, dont l’héroïne est leur arrière-grand-mère Gabrièle Buffet-Picabia.

Mon Anne Berest ++

Je n’ai rien lu d’autre de cette auteure.

Thème : Racines et mémoire

L’art de perdre d’Alice Zeniter et La carte postale d’Anne Berest racontent des histoires familiales. On pourrait être tenté de penser que c’est là leur unique point commun, en se référant à la famille de harkis présentée dans le premier roman et à la famille juive du second. Il n’en est rien.

Ces deux livres insistent sur les mêmes valeurs : l’importance de la famille et de la connaissance de ses racines, pour comprendre d’où l’on vient et permettre ainsi de mieux affronter présent et avenir. Dans les deux cas, des secrets de famille sont tus ou perdus. La jeune génération doit s’employer pour lever des zones d’ombre, là où la transmission naturelle a partiellement échoué. Ce travail de mémoire, de l’histoire de la famille au sein de la grande Histoire, permet aux descendants de répondre à leurs questionnements et à tout le monde de ne pas oublier les horreurs commises par le passé, pour éviter de les renouveler.

Lorsqu’une histoire familiale floue et obscure est un poids, son décryptage peut être une libération et un passeport pour la sérénité.

Les deux livres sont instructifs au niveau de l’Histoire de ces deux peuples, victimes de drames terribles, de drames différents.

Dans les deux romans, les auteures montrent également l’importance des décisions prises par les individus, la part de hasard dans ces décisions et les conséquences parfois lourdes qui en découlent.

Les deux auteures présentent la traditionnelle panoplie de personnages qu’on rencontre dans l’Histoire : des vrais gentils, des vrais méchants et des personnes qui tentent de survivre au mieux pour eux et leurs enfants, avec leurs qualités et leurs défauts.

Deux grands romans.

À découvrir aussi (clic sur le titre pour en savoir davantage)

D’autres lectures
Vassili Peskov – Ermites dans la taïga
Véronique Bouyenval – Susie

Mes écrits
Ainsi a-t-il été
Mieux vaut très tard que jamais
39 hommes en galère
l’R de rien
J’ai couché
Un instant d’égarement

Me contacter
Me suivreInstagram Claude Griesmar

Facebook Claude Griesmar

Partager

Alice Zeniter – L’art de perdre

(Roman / 2017)

Couverture du roman L'art de perdre d'Alice Zeniter

Dans les années 1930, Ali et ses frères vivent en Kabylie, dans un hameau, sur les crêtes. Après avoir trouvé un pressoir, Ali et sa famille s’enrichissent et deviennent des personnes importantes sur leur montagne. Décoré de la deuxième Guerre Mondiale, Ali est pris dans le tourbillon des « événements » qu’on a du mal à nommer guerre d’indépendance. Pour sauver sa peau et pour sauver sa famille, et même s’il n’a été que peu directement impliqué dans le conflit qui ravage son pays, il embarque avec les siens et d’autres harkis en 1962 pour Marseille.

A notre époque, Naïma, la petite-fille d’Ali, vit à Paris. Elle n’a jamais mis les pieds en Algérie et ne connaît que très peu l’histoire familiale que son père, Hamid, semble avoir rayée de sa mémoire.

Commentaire

À travers l’histoire de la famille Zekkar, Alice Zeniter raconte avec simplicité, précision, humanité et sans jugement ni revendication, le drame de l’Algérie, des harkis, de la France. Dans ce roman, L’art de perdre, Alice Zeniter montre les tabous et les incompréhensions, complète les oublis volontaires ou non, relate les atrocités des années noires de l’indépendance sans céder au spectaculaire, au sordide ou au sensationnel. Elle décrit les séquelles du déracinement, expose les difficultés rencontrées par les harkis à leur arrivée en France et celles des générations suivantes et la démission totale de leur prise en charge par leur pays d’accueil, leur camp.

Une histoire dans l’Histoire, « L’art de perdre » est aussi une poignante saga familiale. Des sentiments forts et souvent tus. De l’amour, de la tristesse, de la honte et de la colère. Du travail laborieux et de l’espoir pour la génération suivante. La transmission. Le poids de l’héritage familial. Les problèmes de communication liés à la langue. Des questionnements et des silences.

Riche et passionnant. Remarquable et bouleversant. Un livre marquant.

Extraits

Choisir son camp n’est pas l’affaire d’un moment et d’une décision unique, précise. Peut-être, d’ailleurs, que l’on ne choisit jamais, ou bien moins que ce que l’on voudrait. Choisir son camp passe par beaucoup de petites choses, des détails. On croit n’être pas en train de s’engager et pourtant, c’est ce qui arrive. (p.68)

 Rien n’est sûr tant qu’on est vivant, tout peut encore se jouer, mais une fois qu’on est mort, le récit est figé et c’est celui qui a tué qui décide. Ceux que le FLN a tués sont des traîtres à la nation algérienne et ceux que l’armée a tués des traîtres à la France. Ce qu’a été leur vie ne compte pas : c’est la mort qui détermine tout. (p.127)

 Le mariage, c’est un ordre, une structure. L’amour, c’est toujours le chaos – même dans la joie. Il n’y a rien d’étonnant à ce que les deux n’aillent pas de pair. Il n’y a rien d’étonnant à ce que l’on choisisse de construire sa famille, son foyer, sur une institution qui est durable, sur un contrat évident plutôt que sur le sable mouvant des sentiments.
– L’amour, c’est bien, oui, dit Ali à son fils, c’est bon pour le cœur, ça fait vérifier qu’il est là. Mais c’est comme la saison d’été, ça passe. Et après il fait froid. (p.131)

 – Quand tu dors, tu oublies tous tes soucis, a toujours dit Ali à ses fils pour les obliger à aller se coucher, c’est une chance merveilleuse et ça ne dure que quelques heures, alors profite. (p.138)

– Écoute, mon vieux, dit-il dans un dernier effort, tu n’avais qu’à choisir le bon côté.
– Toi, tu as choisi le mauvais ?
– Non, mais moi je suis français.
– Moi aussi. (p.173)

 Ils parlent de moins en moins à leurs parents, de toute manière. La langue crée un éloignement progressif. L’arabe est resté pour eux un langage d’enfant qui ne couvre que les réalités de l’enfance. Ce qu’ils vivent aujourd’hui, c’est le français qui le nomme, c’est le français qui lui donne forme, il n’y a pas de traduction possible. Alors, quand ils s’adressent à leurs parents, ils savent qu’ils s’amputent de toute une maturité nouvelle et qu’ils redeviennent des gamins de Kabylie. Il n’y a pas de place dans les conversations, entre l’arabe qui pour eux s’efface dans le temps et le français qui résiste à leurs parents, pour les adultes qu’ils sont en train de devenir.
Ali et Yema regardent l’arabe devenir langue étrangère pour leurs enfants, ils entendent les mots qui échappent de plus en plus, les approximations qui se multiplient, le français qui vient truffer la surface des paroles. Ils voient l’écart qui se creuse et ils ne disent rien, à part – peut-être – de temps en temps, parce qu’il faut dire quelque chose :
– C’est bien, mon fils.
Dans l’appartement qui ne leur a jamais paru être tout à fait le leur, ils reculent tant qu’ils peuvent pour laisser la génération poussée ici habiter la succession de pièces trop petites et de meubles superflus qu’ils avaient achetés pour imiter ils ne savent plus bien quelle image de catalogue. (p.301)

Il sait qu’il ne parviendra pas à garder les enfants près de lui. Ils sont déjà partis loin.
Ils ne veulent pas du monde de leurs parents, un monde minuscule qui ne va que de l’appartement à l’usine, ou de l’appartement aux magasins. Un monde qui s’ouvre à peine l’été quand ils rendent visite à leur oncle Messaoud en Provence, puis se referme après un mois de soleil. Un monde qui n’existe pas parce qu’il est une Algérie qui n’existe plus ou n’a jamais existé, recréée à la marge de la France.
Ils veulent une vie entière, pas une survie. Et plus que tout, ils ne veulent plus avoir à dire merci pour les miettes qui leur sont données. Voilà, c’est ça qu’ils ont eu jusqu’ici : une vie de miettes. Il n’a pas réussi à offrir mieux à sa famille. (p.340)

Hamid a voulu devenir une page blanche. Il a cru qu’il pourrait se réinventer mais il réalise parfois qu’il est réinventé par tous les autres au même moment. Le silence n’est pas un espace neutre, c’est un écran sur lequel chacun est libre de projeter ses fantasmes. Parce qu’il se tait, il existe désormais en une multitude de versions qui ne correspondent pas entre elles et surtout qui ne correspondent pas à la sienne mais qui font leur chemin dans les pensées des autres. (p.367)

Tout est facile. C’est ce qu’on voulait, non ? Qu’on choisisse un côté ou l’autre, ce qu’on voulait c’est que ça devienne facile pour nos enfants… (p.383)

C’est dehors que l’homme est un homme, à la maison il est donné à tout homme d’être homme. (p.385)

Il se dit parfois que s’échapper prend plus de temps que prévu, et que s’il n’a pas fui aussi loin de son enfance qu’il le souhaiterait, la génération suivante pourra reprendre là où il s’est arrêté. (p.393) 

– Tu as déjà joué à ce jeu « Qu’est-ce que tu emporterais sur une île déserte ? »
– Evidemment.
– A ma connaissance, personne n’a jamais répondu : « Mes morts ». Et pourtant, depuis qu’on est revenus ici, ce sont eux qui nous manquent. (p.419) 

Le pouvoir n’est jamais innocent. Pourquoi alors est-ce qu’on continue à rêver qu’on peut être dirigé par des gens bien ? Ceux qui veulent assez fort le pouvoir pour l’obtenir, ce sont ceux qui ont des egos monstrueux, des ambitions démesurées, ce sont tous des tyrans en puissance. Sinon ils ne voudraient pas cette place…. (p.475)

Tu le crois ça, Naïma, tu le crois ? C’est pour ça qu’on s’est battus ? On voulait offrir un pays libre à nos enfants, on s’est battus contre les Français, on s’est battus contre les fanatiques du FIS, on s’est battus entre nous et nos enfants nous tournent le dos, ils deviennent des cons à qui je n’ai pas envie de donner dix euros et encore moins pour un pays. (p.490) 

Un mort qu’on ne connait pas meurt un peu moins, pense-t-elle. (p.511) 

Ce qu’on ne transmet pas, ça se perd, c’est tout. (p.593)

L’auteure et son œuvre

Alice Zeniter est née le 7 septembre 1986 à Clamart. Elle est romancière, dramaturge, scénariste et metteuse en scène.

Elle a publié plusieurs romans, dont Sombre dimanche (2013), Juste avant l’oubli (2015) et Comme un empire dans un empire (2020).

Mon Alice Zeniter ++

Je n’ai rien lu d’autre de cette auteure pour le moment.

Thème : racines et mémoire

L’art de perdre d’Alice Zeniter et La carte postale d’Anne Berest racontent des histoires familiales. On pourrait être tenté de penser que c’est là leur unique point commun, en se référant à la famille de harkis présentée dans le premier roman et à la famille juive du second. Il n’en est rien.

Ces deux livres insistent sur les mêmes valeurs : l’importance de la famille et de la connaissance de ses racines, pour comprendre d’où l’on vient et permettre ainsi de mieux affronter présent et avenir. Dans les deux cas, des secrets de famille sont tus ou perdus. La jeune génération doit s’employer pour lever des zones d’ombre, là où la transmission naturelle a partiellement échoué. Ce travail de mémoire, de l’histoire de la famille au sein de la grande Histoire, permet aux descendants de répondre à leurs questionnements et à tout le monde de ne pas oublier les horreurs commises par le passé, pour éviter de les renouveler.

Lorsqu’une histoire familiale floue et obscure est un poids, son décryptage peut être une libération et un passeport pour la sérénité.

Les deux livres sont instructifs au niveau de l’Histoire de ces deux peuples, victimes de drames terribles, de drames différents.

Dans les deux romans, les auteures montrent également l’importance des décisions prises par les individus, la part de hasard dans ces décisions et les conséquences parfois lourdes qui en découlent.

Les deux auteures présentent la traditionnelle panoplie de personnages qu’on rencontre dans l’Histoire : des vrais gentils, des vrais méchants et des personnes qui tentent de survivre au mieux pour eux et leurs enfants, avec leurs qualités et leurs défauts.

Deux grands romans.

À découvrir aussi (clic sur le titre pour en savoir davantage)

D’autres lectures
Cécile Candiago – D’où je viens
Ophélie Courtain – Tu n’iras pas fleurir la mienne

Mes écrits
Ainsi a-t-il été
Mieux vaut très tard que jamais
39 hommes en galère
l’R de rien
J’ai couché
Un instant d’égarement

Me contacter
Me suivreInstagram Claude Griesmar

Facebook Claude Griesmar

Partager