LECTURE DE NOVEMBRE 2023
Octobre de Soren Sveistrup au programme le premier novembre. Et pourquoi pas ? Un polar danois efficace.
Bonne lecture !
Octobre de Soren Sveistrup au programme le premier novembre. Et pourquoi pas ? Un polar danois efficace.
Bonne lecture !
J’ai remporté le Prix littéraire Bernard Lecache 2023 !
En 2023, la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA) a organisé un concours de nouvelles intitulé Écrire contre la haine – Prix Bernard Lecache.
Un Grand Jury composé de personnalités du monde culturel, écrivains, hauts fonctionnaires, éditeurs, libraires, enseignants, responsables associatifs, a choisi les vingt et une nouvelles publiées par La rumeur libre éditions.
J’ai gagné avec ma nouvelle Le village disparu, spécialement écrite pour l’occasion, ex-aequo avec Frédérique Nardin et sa Petite balade des haines ordinaires. Agnès Renaud complète le podium avec Terminus. Trois nouvelles très différentes les unes des autres, trois messages forts contre la haine.
Photos et déroulé de la cérémonie de remise des prix, extraits, réactions, anecdotes et plus encore en cliquant sur la couverture de l’ouvrage qui regroupe les 21 lauréats :
Mon roman J’ai couché débute son premier soir de lancement avec les honneurs et bien entouré dans un des classements Amazon. N’hésitez pas à le soutenir dans ce bel effort !
Le grand jour est arrivé : mon livre rose J’ai couché est enfin disponible !
Voici sa quatrième de couverture :
«
J’ai couché avec la gagnante du plus célèbre concours TV français de chant, potentielle fille naturelle d’une légende du cinéma.
Dans ce livre, je vous divulgue ses secrets les plus intimes et je lève le voile sur l’envers du décor. Attention les yeux !
Entre révélations fracassantes et règlements de compte indignes, l’ex de la lauréate du télécrochet vedette nous livre un témoignage sans concession et sans filtre sur sa relation avec la star et sur le monde à paillettes du showbiz.
L’auteur ne se limite pas à un déballage de pratiques sordides, vulgaires ou croustillantes, selon, mais parvient à nous embarquer dans une histoire troublante mettant en scène un anonyme de notre ville.
Un récit surprenant, touchant.
L’Étoile de Balançon
Roman désopilant. Personne n’en sort grandi.
Taraméra
Politiquement incorrect, drôle et émouvant.
Elles
Naïf et outrancier comme le bon rock. Jubilatoire.
RockEnStock
»
Dans quelle case le ranger ? Roman, témoignage people, romance politiquement incorrecte, satire ? Pourquoi le ranger dans une case d’ailleurs ?
J’espère que J’ai couché trouvera son public, que vous prendrez plaisir à le lire et que vous en parlerez autour de vous. Je me répète : Vous êtes ma meilleure carte de visite !
J’ai couché est dédié à tous les passionnés anonymes.
Bonne lecture à toutes et tous et merci de soutenir ma Collection du Chat Noir !
Davantage d’informations encore en cliquant sur la couverture.
J-11. Parution de mon cinquième livre le 24 septembre. Il vous entraînera dans les méandres du showbiz et du monde des nantis !
Nouveau décor, nouvelle couleur, nouveau genre, nouvelle ambiance.
Les trois indices du jour pour en savoir plus sur ce nouveau roman de la Collection du Chat Noir : sa couverture rose est agrémentée d’un logo et son titre est : « J’ai couché » !
Deux lectures début septembre, en attendant la sortie de mon numéro 5 (24 septembre) : L’art de perdre d’Alice Zeniter et La carte postale d’Anne Berest et une mise en parallèle de ces deux romans sur un thème que j’ai appelé Racines et mémoire. Deux livres bouleversants et marquants.
Bonnes lectures !
17 août, journée internationale du chat noir. Cet événement a pour but de sensibiliser le public au sort de ces félins trop souvent victimes de maltraitance ou d’abandon à cause de superstitions liées à la couleur de leur pelage.
Non, les chats noirs ne portent pas malheur !
Je les soutiens et porte haut leur couleur avec ma propre Collection du Chat Noir, quatre livres très différents les uns des autres.
Le cinquième paraîtra le 24 septembre.
Vive les chats noirs ! Vive la Collection du Chat Noir !
À partir de combien d’occurrences, une malheureuse coïncidence se transforme-t-elle en potentiel crime organisé ?
Il ne s’agit pas là d’une accroche de quatrième de couverture, mais d’une réelle inquiétude. D’une colère, n’ayons pas peur des mots. D’où ce coup de gueule.
Tout a commencé il y a quelques années déjà, avec la publication de nouvelles traductions des célèbres aventures du Club des Cinq. Pour faire court, voici ce qui a changé concrètement dans les nouvelles versions des livres mythiques d’Enid Blyton :
– passage du passé simple au présent.
– suppression de certaines descriptions.
– simplification du langage, avec des « on » remplaçant des « nous » par exemple.
– suppression de ce qui pouvait être perçu comme politiquement incorrect.
Les trois premiers points illustrent une fâcheuse tendance à l’appauvrissement de la langue.
Le dernier point renvoie à un autre vrai souci : la censure des bien-pensants, comme dans le cas du renommage des Dix petits nègres, d’Agatha Christie.
Voici trois articles illustrant cette réécriture des célèbres romans de la Bibliothèque Rose :
Hachette se défend d’un nivellement par le bas mais avance une « modernisation » de la série, pour pousser à lire. Hallucinant ! J’ai du mal à croire que ces coupes franches ont incité beaucoup d’enfants n’aimant pas lire à se plonger dans ces livres. Au contraire, ceux qui sont passionnés par la lecture ont beaucoup perdu dans cette affaire. Scandaleux.
Mais nos charmantes maisons d’édition ne se sont pas arrêtées en si bon chemin. Elles ont de la suite dans les idées !
Un lecteur d’Ainsi a-t-il été m’a conseillé de lire Le Prince des marées publié en 1986 et vendu à plus de 20 millions d’exemplaires. Totalement conquis par les suggestions précédentes de ce lecteur averti (Betty, Le gang des rêves), je me suis plongé avec enthousiasme dans ce pavé culte de Pat Conroy. Et j’ai été séduit par l’histoire, les personnages, les dialogues. Mais quelque chose dans l’écriture m’a turlupiné. J’ai mis 150 pages à mettre le doigt dessus. Le souci m’a sauté aux yeux dans un passage où le narrateur raconte son enfance en compagnie de son frère et de sa sœur, en lisant la phrase :
« Nous étions des enfants et on ne tarda pas à sauter la barrière pour faire quelques pas dans la forêt interdite. »
Moche.
Dans ma tête, la bonne phrase était :
« Nous étions des enfants et nous ne tardâmes pas à sauter la barrière pour faire quelques pas dans la forêt interdite. »
J’ai regardé d’un peu plus près.
Je me suis rendu compte que toutes les fois où l’imparfait était utilisé pour la première personne du pluriel, le narrateur disait « nous » et pour tous les passé simple il utilisait « on ». Indigne d’une telle œuvre littéraire (portée à l’écran par Barbara Streisand).
J’ai creusé.
J’ai vu que dans mon livre édité par Albin Michel, il était noté « Traduction révisée ».
J’ai pensé au Club des Cinq.
J’ai écrit au lecteur qui m’avait conseillé ce livre et je lui ai demandé s’il l’avait lu en français, s’il avait toujours ce livre, dans quelle édition et s’il pouvait vérifier ma phrase.
Il m’a répondu dans la demi-heure.
Il dispose de la première traduction, faite par la même traductrice. La phrase en question apparaît ainsi :
« Nous étions des enfants et nous ne tardâmes pas à sauter la barrière pour faire quelques pas dans la forêt interdite. »
Comme je l’imaginais. Sans cet immonde « on ».
Je me suis procuré une version de la traduction originale. Stupeur. Tous les « nous » avec passé simple apparaissent bien dans cette première traduction. Ils ont tous été remplacés par des « on » dans la traduction révisée.
Je ne veux pas accabler la traductrice. Elle ne s’est certainement pas réveillée un matin en se disant « Je vais saboter mon boulot du Prince des marées ».
Alors quoi ? Qu’est-ce qui est passé par la tête d’Albin Michel pour infliger un tel traitement à ce roman ?
Le Club de Cinq, Le Prince des marées. Deux coïncidences ? Un vaste complot destiné à simplifier ou saboter notre belle langue française ? à censurer pour rentrer sans vergogne dans le politiquement correct ? Orchestré par qui ? Dans quel but ? Combien d’autres œuvres subissent le même sort, en silence, dans l’ombre ? Jusqu’où iront-« ils » ?
Je me rends compte à quel point mes questions « complotistes » sonnent ridicules. Mais je ne comprends pas ce qui se passe. J’oscille entre incompréhension et colère. Et je lance cette bouteille à la mer. Ce cri dans la nuit. Aura-t-il un écho ?
En attendant, je poursuis ma lecture du Prince des marées, dans sa première traduction, bien sûr (Presses de la Renaissance, Pocket).
Le fin mot de l’histoire, après lecture du roman, dans l’article consacré au Prince des marées : ICI.
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J’ai eu la chance de déjeuner récemment avec une des plus grandes fans de la Collection du Chat Noir. Elle m’a montré qu’elle n’avait pas lésiné sur les moyens pour afficher ses goûts pour mes livres : un tatouage de notre félin préféré :
Magnifique !
Merci à toi, M., pour ton soutien et heureuse vie sur ton Caillou paradisiaque en plein Pacifique !