Dezso Kosztolanyi – Anna la douce

(Roman / 1926 / Édes Anna)

Couverture du roman Anna la douce de Dezso Kosztolanyi

Hongrie. 31 juillet 1919. La République des Conseils qui dirige le pays depuis cent jours vit ses derniers instants. Les bolcheviks, à sa tête, sont chassés du pouvoir.

A Budapest, dans leur maison cossue, les Vizy revivent. Ils n’ont plus de raison d’avoir peur. Kornel Vizy, l’ancien conseiller ministériel, retourne à ses activités politiques et retrouve son lustre d’avant. Sa femme, Angela Vizy, se consacre à nouveau à son obsession : trouver la bonne idéale. Le concierge Ficsor, Rouge aux prérogatives déchues, sait qu’il a des choses à se faire pardonner par les riches propriétaires de l’immeuble s’il veut survivre à l’inévitable répression. Il propose à madame Vizy de lui débaucher la meilleure des bonnes, Anna, qui travaille actuellement pour une famille moins aisée. Il lui assure qu’elle est parfaite.

Commentaire

Dans le Budapest d’après-guerre et d’après un court intermède communiste, les personnages de Dezso Kosztolanyi évoluent comme dans une pièce de théâtre géante, avec l’appartement des Vizy comme scène principale et des scènes déportées de-ci de-là au gré des besoins de l’auteur et de son histoire. Il y a le couple de nantis, lui, ambitieux, plongé dans les intrigues et les rouages de la politique, elle, préoccupée par son intérieur et par les mille et un défauts potentiels de la future bonne. Il y a le neveu excentrique, les amis de la bonne société, le notaire, le docteur plein d’humanité, le concierge ex-rouge en danger au milieu des puissants de retour au pouvoir, leurs femmes, le ramoneur et les bonnes. Dans ce microcosme, chacun agit selon ses moyens, ses convictions et sa classe sociale, pour vivre ou survivre.

Dezso Kosztolanyi manie l’humour et l’ironie tantôt avec subtilité, tantôt avec férocité. Il n’explique pas, il décrit. Il présente ses personnages, la plupart d’entre eux pas des plus sympathiques, et leurs actes, sans rien justifier. Il ne juge pas, il laisse ce soin au lecteur. Son style narratif, simple et efficace, offre une lecture très agréable, parfois presque jouissive.

Un classique de la littérature hongroise. Un classique tout court, admirablement servi par une excellente traduction.

ATTENTION : évitez de lire préfaces et quatrièmes de couverture des livres de cet auteur, les intrigues y sont souvent dévoilées ; prenez-en connaissance après avoir lu les romans.

Extraits

– Vous, n’est-ce pas, vous aimez l’humanité.
– Moi ? Pas particulièrement.
– Pardon
– Je ne l’aime pas, parce que je ne l’ai encore jamais vue, parce que je ne la connais pas. L’humanité, c’est un concept abstrait. Et vous remarquerez d’ailleurs, Monsieur le conseiller, que tous les escrocs aiment l’humanité. L’égoïste, celui qui ne donnera un morceau de pain pas même à son frère, l’hypocrite, ils auront toujours pour idéal l’humanité. Ils pendent et ils assassinent, mais ils aiment l’humanité. Il n’y a rien de plus confortable. En fin de compte, cela n’engage à rien. Personne ne viendra vers moi en disant « bonjour, je suis l’humanité ». L’humanité ne demande pas à manger, ne veut pas de vêtements, elle reste à une distance respectable, en toile de fond, son auguste front dignement auréolé. Seuls Pierre et Paul existent. Des êtres humains. L’humanité, cela n’existe pas.
– Et la patrie ?
– La patrie, c’est pareil, répondit Moviszter, qui fit une pause pour trouver l’explication adéquate. La patrie, voyez-vous, c’est aussi une notion très belle et très large. Excessivement large. Combien de crimes ne sont-ils pas commis en son nom… (p.142)

[…] Souvent je me dis que de nos jours, seuls les domestiques ont la belle vie.
Ces dames se prirent à soupirer, comme si elles avaient, toutes tant qu’elles étaient, raté leur carrière, comme si elles n’avaient, dans ce monde impitoyable, qu’un seul regret : elles étaient condamnées à ne jamais devenir domestiques… (p.146)

De telles rencontres, avec le recul des années réservent toujours quelques surprises.
Nous aimons fixer nos connaissances éloignées en un point donné, en une situation déterminée, tout comme les morts ; nous arrêtons le temps sur leurs têtes, et nous nous persuadons, en vertu d’une pieuse mystification, que cet arbitraire de notre imagination qui les a figés en un cliché est aussi valable pour nous, et que nous non plus, depuis ce temps-là, nous n’avons pas avancé sur la voie qui conduit à l’anéantissement. Et voilà qu’en pareille circonstance nous devons prendre conscience, comprendre que nous nous sommes leurrés, et nous sourions, embarrassés, comme si vraiment nous voyions devant nous quelque chose d’agréable, et non point un phénomène des plus déplaisants. (p.162)

Tout le monde a ses défauts. C’est naturel. Il faut s’en accommoder. Pour elles non plus la vie n’est pas si rose. Elles se fatiguent tellement, elles se décarcassent tellement, et leur travail est tel qu’il ne peut même pas leur donner des satisfactions : sitôt achevé, c’est déjà du passé, il est aussitôt mangé par d’autres, Sali, abîmé, par nous, chère Madame, par nous. Eh bien, qu’elles aient au moins cette petite compensation, qu’on leur permette de ne pas être parfaites… Il faut le comprendre. (p.244)

 Même le ministre ne bougea pas. Il se sentait parfaitement bien. Tout le monde se sentait parfaitement bien. Peut-être parce que le ministre se sentait parfaitement bien. (p.272)

 Ils avançaient comme deux aveugles, bras dessus, bras dessous dans la nuit, l’un guidant l’autre – l’aveugle, celui qui ne voit pas. (p.309)

L’auteur et son œuvre

Dezső Kosztolányi est né le 29 mars 1885 à Szabadka et mort le 3 novembre 1936 à Budapest. Cet homme de lettres hongrois a été poète, écrivain, journaliste, critique littéraire, essayiste et traducteur. Il a notamment traduit Maupassant, Molière, Calderon, Rostand, Byron, Huysmans et Wilde.

Dans ses écrits, il a exploré l’âme humaine avec ironie, tendresse et justesse. Il parvenait à décrire le commun des mortels comme s’il était une personne extraordinaire. Ce qui est un peu vrai : chacun est unique.

Fondateur et un des principaux rédacteurs de la revue Nyugat (Occident) qui a joué un rôle prépondérant dans le renouveau littéraire hongrois du début du 20e siècle, il est aussi un grand ami de Frigyes Karinthy, un autre immense personnage littéraire de l’époque.

Un auteur captivant, à découvrir ou redécouvrir.

Mon Dezso Kosztolanyi ++

J’ai découvert Dezso Kosztolanyi avec « Anna la douce ». Une expérience extrêmement positive. J’ai enchaîné avec d’autres œuvres de cet auteur : des romans (Alouette, Le cerf-volant d’or, Néron le poète sanglant, Le mauvais médecin, Kornél Esti, Les aventures de Kornél Esti), des nouvelles (Baignade (une histoire cruelle et tragique), Pauline, Silus, Marc-Aurèle, Caligula) et un poème (Marc-Aurèle). J’ai été conquis par l’ensemble, hormis le poème (pas ma spécialité).

Alouette

(1924 / Pacsirta)

Sarszeg, Hongrie, début septembre 1899. Le vieux couple Vajkay envoie leur fille Alouette dans la famille à la campagne pour une semaine. Akos et Antonia Vajkay s’autorisent des sorties et redécouvrent des joies oubliées dans leur petite ville durant ces sept jours. Ils finissent par s’avouer de cruelles vérités.

L’auteur décrit encore une incroyable panoplie de personnages, dans son style simple, direct, efficace. Incroyable parce qu’ils n’ont rien de particulier et pourtant ils sont tous uniques. L’art de transformer des gens ordinaires en personnes remarquables. Dans cette vie banale en province, interrompue le temps d’une parenthèse de sept jours pour le couple Vajkay, le quotidien est parfois cruel et semble inévitable, sous un vernis fragile de routine acceptée bon gré, mal gré.

Un roman d’une grande puissance émotive et en même temps d’une grande sobriété. Du grand art.

Le cerf-volant d’or

(1925 / Aranysárkány)

A Sarszeg, c’est bientôt l’heure du bac. Les étudiants espèrent ne pas être recalés. Leurs professeurs font de leur mieux pour leur inculquer le savoir et faire d’eux des hommes. Parmi eux, Antal Novàk, veuf et père d’une fille qui n’est pas insensible aux charmes des garçons et qui s’applique à le mener par le bout du nez. Novàk, pas dupe, ne fait cependant pas preuve de trop de sévérité car, comme pour ses élèves, il croit aux vertus de la pédagogie douce, de l’éducation, des explications et de la persuasion.

Encore un roman passionnant de Dezso Kosztolanyi. Contrairement à « Anna la douce » et à « Alouette » où toute la force de la narration réside dans la description des actions des personnages, dans « Le cerf-volant d’or » l’auteur fait entrer le lecteur dans la tête des personnages et explique ainsi pourquoi ils agissent de la manière dont ils agissent.

Une fois encore, Dezso Kosztolanyi décrit des gens simples, des élèves, des professeurs, des commerçants, et en fait des personnages uniques. A partir d’une banale ville et de son école, il tisse un drame complexe que même ses acteurs interpréteront de différentes manières.

Les pistes de réflexion sont nombreuses : l’ingratitude, le harcèlement, le bien-fondé voué à l’échec du désir de maîtriser et de former les autres selon ce qu’on pense bon, les dégâts potentiels occasionnés par des malentendus et un manque de communication, l’hypocrisie, l’ennui de la routine, la complexité des gens simples, le manque de respect des élèves à leurs professeurs signalé par l’auteur en Hongrie il y a une centaine d’années et qu’on déplore de plus en plus en France de nos jours.

Un excellent roman !

Extraits

Il ne le comprenait pas. Il voulait le comprendre. Il savait que les souffrances les plus douloureuses viennent de la non-compréhension, car ne fait mal que ce qu’on est incapable de concevoir ou de se représenter. Il espérait trouver un soulagement dans la compréhension. (p.242)

 – Comme on fait son lit on se réveille. (p.339)

Néron, le poète sanglant

(1922, Nero, a véres költő)

Un autre chef d’œuvre.

Dezso Kosztolanyi aurait pu écrire l’histoire de Néron avec ses mots, en se basant sur ses recherches pour coller le plus près possible à la réalité. Il ne l’a pas fait. Il n’a pas écrit un roman historique fidèle à l’Histoire. Son projet a été plus ambitieux.

Il prend quelques libertés avec la chronologie de certains événements (décès de certains personnages), en ignore d’autres (grand incendie de Rome, voyage de Néron en Grèce), ignore des personnages complètement ou presque (Tigellin, Pétrone, Claudia Acte n’est citée qu’une seule fois dans le roman), en invente (Zodique, Fannius), tout cela pour mieux servir son propos.

Dezso Kosztolanyi ne se laisse pas emprisonner dans l’Histoire mais l’utilise pour transposer des problématiques valables à toutes époques : le lien entre art et pouvoir, l’incompatibilité entre un exercice efficace des deux (Néron est mauvais poète étant empereur et mauvais empereur parce que poète), le sens de l’art, ici la poésie, mais aussi le mal nécessaire, la poursuite de ses rêves, l’aveuglement qui peut en découler, les manœuvres et flatteries dans la politique ou l’art, la vanité, l’ambition, le prix à payer pour atteindre ses ambitions, les solutions philosophiques aux problèmes posés (Sénèque, chap. 26 et 30 notamment). Il explore questionnements et solutions (bonnes ou mauvaises) à travers ses personnages (Néron, Agrippine, Britannicus, Octavie, Poppée, Sénèque, Lucain, Pâris, Burrus, Zodique & Fannius, Phaon) et nous livre un roman riche en enseignements et en pistes de réflexion. Toujours dans son style fluide et imparable.

En bonus, une préface élogieuse de Thomas Mann.

Un beau roman.

Le mauvais médecin

(1921 / A rossz orvos)

Le prêtre qui maria Vilma et Istvan leur dit en ouvrant les bras : « Aimez-vous l’un l’autre. »

« L’amour c’est la vie ! s’exclama-t-il ; l’amour, c’est la vérité, l’amour, c’est la voie ! », lança-t-il une fois encore, avec une simplicité telle que les parents de la mariée commencèrent à pleurer.

Ainsi débute « Le mauvais médecin », le premier roman de Dezso Kosztolanyi.

Lorsqu’il publie ce roman, Dezso Kosztolanyi n’est pas un novice de l’écriture. Il a déjà beaucoup d’expérience dans le journalisme, la poésie et la nouvelle. Il maîtrise son style. On peut déjà admirer la précision et la concision dans l’écriture et les descriptions poussées de ses personnages.

« Le mauvais médecin » a souvent eu du mal à trouver sa place. Il ne répond pas à des critères stricts lui permettant d’être étiqueté, collé dans une catégorie. Ni nouvelle, ni roman, il s’agit en réalité d’un roman court, format en vogue en Hongrie à cette époque.

« Le mauvais médecin » questionne sur la culpabilité, la culpabilité qui rapproche les gens, le sens du mariage, le sens de la vie et aussi sur l’obscurantisme et les respectables escrocs parfois aussi assassins que les bandits de grand chemin.

Tragique et cruel !

Kornél Esti

(1934 / Esti Kornél)

Encore un format qui prête à discussion. Dix-huit chapitres pouvant se lire indépendamment qui ont toutefois du sens dans l’ordre choisi par le très créatif auteur (le deuxième chapitre nous présente par exemple Kornél Esti enfant). Par conséquent pas vraiment des nouvelles, mais pas un roman très conventionnel non plus.

Kornél Esti est un double que s’est inventé Dezso Kosztolanyi et qu’il a utilisé dans plus de quarante histoires. Dezso Kosztolanyi donne la liberté à Kornél Esti de vivre ce qu’il a envie de vivre, de dire ce qu’il a envie de dire, de faire ce qu’il a envie de faire, de critiquer ce qu’il a envie de critiquer, tout en s’autorisant compassion et tolérance, lorsqu’il en a envie. L’épouse de Kosztolanyi écrira dans ses Mémoires : « Kornél Esti est son second moi, le double goguenard et sans contraintes de son moi sentimental et bourgeois, qui dit tout haut et surtout accomplit tout ce qu’il aurait, lui, aimé faire, qui vit la vie libre et romantique du XIXe siècle à sa place à lui, Dezső Kosztolányi, lui qui ne fait que travailler, enchaîné à son bureau, que mener à bonne fin sa corvée journalière, courbé sous le joug du gagne-pain, dans cette société d’après-guerre, et des devoirs familiaux. »

On retrouve tout le génie de Dezso Kosztolanyi dans le décryptage du chapitre 9 (l’histoire d’une rencontre dans un train entre Kornél Esti et un contrôleur bulgare), dans l’inventivité pince-sans-rire du chapitre 14 (l’histoire d’un cleptomane qui traîne sa maladie jusqu’à sa dernière profession connue, traducteur), dans son analyse des gens dans les chapitres 4 (une ville dont les habitants se blâment plutôt que de se vanter), 6 (dans lequel on découvre qu’il est difficile de se débarrasser d’un trop-plein d’argent) et 12 (dans lequel un vénérable président dispense sa sagesse en dormant).

Dans les chapitres 13 et 16, il nous montre à quel point la bonté et la bienveillance mettent parfois la patience à rude épreuve.

Le chapitre 18, le dernier, est une allégorie du cours de l’existence. Elle renvoie à la nouvelle de son grand ami Fryges Karinthy, « Le cirque », qui nous présente également une allégorie de la vie.

« Kornél Esti » est un régal d’humour et de clairvoyance, dans un style des plus agréables.

Extraits du chapitre 12

Jusqu’à présent, sur terre, tous les désordres sont venus de ce que certains voulaient créer un ordre, toutes les immondices sont venues de ce que certains voulaient balayer. Comprenez-moi, la vraie malédiction en ce monde est l’organisation, et le vrai bonheur, c’est la désorganisation, le hasard, le caprice. (p.219)

 Les exemples attestent que l’humanité a été plongée dans le malheur, le sang et l’ordure par ceux qui s’enthousiasmaient pour la chose publique, qui prenaient leur mission au sérieux, qui veillaient ardemment, honnêtement, et ses bienfaiteurs ont été ceux qui ne s’occupaient que de leurs propres affaires, les négligents, les indifférents, les dormeurs. L’erreur n’est même pas de gouverner le monde peu sagement. Au fond, l’erreur est de le gouverner. (p.219)

Les aventures de Kornél Esti

(1935 / Esti Kornél kalandjai : 1927-1935)

Ce deuxième livre consacré à Kornél Esti comporte dix-sept nouvelles histoires qui n’avaient trouvé leur place dans « Kornél Esti ».

De nouvelles analyses perspicaces de l’âme humaine (« Les bizuths », « Le manuscrit », « Le mensonge », « Sarkany », « L’apothicaire et lui », « La disparition de Kalman Kernel », « Bonheur ») et une belle fin.

Le traducteur cleptomane

()

Ce recueil de nouvelles recomposé est une compilation de onze extraits de « Kornél Esti » (5) et de « Les aventures de Konél Esti » (6).

De sa vie, Dezso Kosztolanyi n’a écrit ni recueil, ni nouvelle intitulés « Le traducteur cleptomane ». Ce livre n’est qu’un artificiel assemblage éditorial. Il aurait l’avantage de proposer ces textes si « Kornél Esti » et « Les aventures de Konél Esti » n’avaient pas été publiés en français. Il a l’inconvénient de ne pas représenter ce que l’auteur souhaitait publier. Pourquoi j’en parle ici ? Parce que je me suis fait avoir et j’ai acheté ce livre avant les deux autres. Je ne savais pas. Alors si mon erreur peut aider d’autres à éviter la même, elle aura au moins servi à quelque chose !

Voici la « composition » de ce recueil :

– Le traducteur cleptomane : chapitre 14 de « Kornél Esti ».
– L’argent : chapitre 6 de « Kornél Esti ».
– Le contrôleur bulgare : chapitre 9 de « Kornél Esti ».
– La ville franche : chapitre 4 de « Kornél Esti ».
– La disparition : La disparition de Kalman Kernel de « Les aventures de Kornél Esti ».
– Le pharmacien et lui : L’apothicaire et lui de « Les aventures de Kornél Esti ».
– Misère : Sarkany de « Les aventures de Kornél Esti ».
– Le manuscrit : Le manuscrit de « Les aventures de Kornél Esti ».
– Le président : chapitre 12 de « Kornél Esti ».
– Le chapeau : Le chapeau de « Les aventures de Kornél Esti ».
– La dernière lecture : La dernière lecture publique de « Les aventures de Kornél Esti ».

À découvrir aussi

D’autres lectures
Julien Green – Léviathan
Donald Kingsbury – Parade nuptiale

Mes écrits
Ainsi a-t-il été
Mieux vaut très tard que jamais
39 hommes en galère
l’R de rien

Me contacter
Me suivreFacebook Claude Griesmar

Partager