Numéro 7 dans un mois !
Bonne nouvelle pour les fans du Chat Noir : la cuvée 2025 sera disponible dans un mois.
le 6 juin !
Ce numéro 7 sera un roman.
Son titre : Gris comme la mort

À bientôt pour davantage d’informations !
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Son titre : Gris comme la mort

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(Roman policier / 2020)

Birmingham, Alabama, 1963. Lieu et date chargés d’Histoire. Au point qu’il ne faut pas se louper quand on s’y attaque en littérature. Ludovic Manchette et Christian Niemiec relèvent le défi (très) haut la main.
Le sujet est terrible, comme cette période : des meurtres de fillettes noires, dont la police blanche se préoccupe peu.
La narration est formidable. J’avais l’impression de lire un best-seller de la littérature américaine. L’histoire est palpitante. Une fois que je l’avais débuté, je n’ai refermé ce livre que lorsque j’y ai été obligé, à contrecœur. Et avec ce drôle de sentiment quand je l’ai terminé le lendemain, mélange de regret, parce qu’il était l’heure de quitter les personnages, et de cette félicité que nous apporte les livres dont nous nous délectons et dont nous nous souviendrons longtemps. Les personnages, parlons-en. Bud Larkin et Adela Cobb sont plus vrais que nature. J’ai eu le plaisir de vivre et d’enquêter en leur compagnie. J’ai réfléchi, souri, tremblé, souffert avec eux. Ils m’ont bouleversé. Les autres personnages complètent admirablement le tableau. L’humour est présent, juste ce qu’il faut, quand il le faut. L’Histoire est évidemment présente, mais là aussi, sans être envahissante, sans ralentir le récit, juste pour planter le décor et l’exécrable contexte de ségrégation, mais aussi de révolte et de vent de changements. Le suspense est omniprésent jusqu’au bout. L’émotion également.
Alabama 1963 est un roman marquant. Un roman récompensé par de nombreux prix. À dévorer sans modération.
Ludovic Manchette né en 1987 à Nancy et Christian Niemiec né en 1984 à Dijon sont traducteurs. Ils adaptent en français les dialogues de séries et de films, essentiellement américains et toujours à quatre mains. Ils sont auteurs également. Après Alabama 1963, ils ont publiés America[s] en 2022 et À l’ombre de Winnicott en 2024.
D’autres lectures
Val McDermid – Série « Tony Hill et Carol Jordan »
Laurent Gaudé – Le soleil des Scorta
Mes écrits
Ainsi a-t-il été
Mieux vaut très tard que jamais
39 hommes en galère
l’R de rien
J’ai couché
Un instant d’égarement
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(Roman / 2023)

Saperlipopette ! Avec ce formidable Les mauvaises épouses, Zoe Brisby nous offre un voyage mémorable dans l’espace et le temps. Direction le désert du Nevada en 1952. Chaud, en pleine guerre froide. Froid dans le dos, lorsqu’on découvre la place de la femme dans les couples de l’époque : épouse docile invitée à s’occuper de l’intérieur de la maison, de ne surtout pas réfléchir et de se prendre des raclées au passage si l’envie en prend au mari. Chaud et froid dans le dos, quand on voit les scientifiques de l’époque jouer aux apprentis sorciers, brûler avec allégresse des villages test avec la Bombe et vénérer celle-ci comme une impitoyable Main de Dieu envoyée aux Américains sur Terre pour vaincre les méchants communistes.
Summer et Charlie font souffler un vent de liberté sur le village militaire engoncé dans sa doctrine, où dans Artemisia Lane s’alignent des maisons parfaites habitées par des couples parfaits vivant de petites vies parfaites dégustant des cupcakes parfaits confectionnés par les épouses parfaites et où les seules distractions, en-dehors de l’admiration sans borne de la Bombe et des explosions secouant le désert, sont les petites jalousies mesquines et les apéritifs atomiques.
J’ai pensé à Thelma et Louise et aussi à un Desperate housewives parachuté dans une autre époque. Les mauvaises épouses n’est cependant ni un clone ni un ersatz de l’un ou de l’autre. Ce roman, qui au premier abord ne paye pas de mine, possède au contraire une identité forte et dégage une aura et une puissance propres. Il lance des pistes de réflexion sur la condition de la femme et sur les relations entre les peuples et entre les individus. Entre frissons et sourires, entre 1952 et aujourd’hui, entre bêtise humaine et espoir d’une lumière au bout du tunnel de la connerie.
Je me suis régalé. Merci Summer et Charlie. Merci Zoe Brisby !
– Le casino gagne toujours, commente Charlie.
– Alors pourquoi jouent-ils ?
– Parce qu’il vaut mieux vivre dans un monde d’espoir que de raison. (p.168)
Combien d’illusions lui reste-t-il ? Peut-être vaut-il mieux ne pas savoir parfois. L’ignorance est-elle le meilleur des remparts contre la médiocrité ? (p.184)
Leurs visages sereins ne reflètent pas leurs tourments intérieurs. Combien de secrets se cachent derrière ces sourires ? Combien de drames derrière les portes fermées ? (p.196)
– La vie n’est pas toute lisse et il arrive que nous tombions, mais l’important est de toujours recoller les morceaux.
– Même s’il reste des fissures ?
– C’est ce qui te rendra forte. (p.254)
Sa maison est aussi pastel que l’était sa vie. Fade et sans relief. Son couple n’était pas triste mais n’était pas heureux non plus. Ils avaient oublié de garder une place pour la joie, la spontanéité et l’extraordinaire. Ils étaient devenus ennuyeux. (p.277)
Tout le monde cachait son rêve sous une couche de banalité en patientant sagement. Sauf que certains finissaient par l’oublier. (p.277)
Zoe Brisby est historienne de l’art et auteure. Elle a écrit une dizaine de romans dont Les mauvaises épouses, La double vie de Dina Miller et Hollywoodland.
J’ai n’ai lu que Les mauvaises épouses de Zoe Brisby pour le moment.
D’autres lectures
Amandine Bazin-Jama – Les médisantes
Laure Gombault – Vis-à-vis
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(Roman historique / 2021)

Chaque violon possède une âme et une mémoire, en plus de son histoire. Les grands maîtres et les luthiers en sont convaincus. La jeune virtuose japonaise Nejiko Suwa en prendra conscience après avoir reçu des mains de Goebbels un Stradivarius de provenance inconnue.
Yoann Iacono a enquêté pendant trois ans au Japon, en Allemagne et en France pour rassembler la documentation nécessaire à l’écriture de ce roman basé sur des faits réels. Le 22 février 1943, Joseph Goebbels a effectivement offert un Stradivarius à la prodige nippone Nejiko Suwa, 23 ans et déjà promise à entrer dans l’Histoire comme la plus grande violoniste japonaise de tous les temps. Un cadeau politique scellant l’amitié entre deux pays.
L’auteur s’est inspiré des documents de l’époque, en a retranscrit, a comblé les trous laissés par le temps, complété les non-dits des témoignages et pénétré dans les pensées intimes des protagonistes.
Le résultat est un récit fluide et captivant, poignant et glaçant, où la musique côtoie l’horreur.
Nejiko Suwa subit l’Histoire, en profite aussi, avec ce violon exceptionnel mais hanté qui lui résiste, ballottée comme un jouet entre les hommes et les événements dans une guerre qu’elle ne comprend pas, au gré des victoires et défaites des uns et des autres.
Au-delà du destin de Nejiko Suwa, Yoann Iacono souligne le lien intime entre violon et violoniste, le détournement de la musique à des fins de propagande politique, l’invraisemblable spoliation d’instruments de musique et d’œuvres d’art dont ont été victimes les Juifs, les atrocités de la guerre commises par les nazis allemands mais aussi par les Japonais, la politique d’après-guerre et les petits arrangements pratiqués au nom de l’avenir et des intérêts des états et l’impunité totale dont ont bénéficié certains qui ont ainsi pu mener une vie tranquille après la guerre malgré des actes monstrueux perpétrés durant le conflit. Il interroge sur le rôle des artistes durant une guerre.
Un livre remarquable.
Lu en écoutant le concerto pour violon et orchestre de Tchaïkovski, op.35 et le concerto 2 pour violon et orchestre de Mendelssohn, op. 64.
Yoann Iacono est né à Bordeaux, en 1980. Haut fonctionnaire et conseiller politique, il est également auteur. Après Le Stradivarius de Goebbels en 2021, il écrit un deuxième roman en 2023 : Les vies secrètes de Vladimir, présentant la vie de Maïakovski.
Je n’ai rien lu d’autre de cet auteur pour le moment.
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Karine Tuil – La décision
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(Roman historique / 2009 / El hombre que amaba a los perros)

Quel roman ! Un pavé (806 pages). Un récit dense, instructif et oppressant. Quatre histoires prenantes en une : la vie de l’assassin de Trotski, la guerre civile espagnole, l’exil de Trotski et la vie d’un écrivain raté à Cuba. Leonardo Padura réussit à tenir le lecteur en haleine alors que celui-ci connaît forcément l’issue fatale de l’homme politique soviétique et celle de la guerre en Espagne. Du grand art.
Le point commun entre ces histoires qui s’entrecroisent : l’ombre maléfique d’un Staline sans scrupules, assoiffé de sang et de pouvoir à n’importe quel prix. Le Montagnard caucasien tire les ficelles de ces tragédies à l’échelle mondiale, n’hésitant pas à laisser des champs de ruines derrière lui et à sacrifier des milliers de camarades pour les besoins de la cause et pour asseoir sa suprématie personnelle au sein du Parti. Qu’aurait pensé Vladimir Ilitch de la politique de Staline et de ses purges monstrueuses ? Nous ne le saurons jamais.
L’homme qui aimait les chiens est le résultat d’un travail minutieux de Leonardo Padura qui romance avec un remarquable soin du détail la vie et les pensées de Lev Davidovitch, alias Trotski, après son bannissement, les déboires de sa famille mais aussi la mécanique implacable et le cheminement mental de l’assassin de Trotski qui mèneront Ramon Mercader à commettre l’irréparable. La lente agonie des révolutionnaires espagnols et cubains, à deux époques différentes, complète le tableau.
Trahisons, mensonges d’État, manipulations mentales, faux-semblants, fuites, dénonciations, faux procès scénarisés et vrais massacres au programme. Les gouvernements soviétiques et cubains n’en sortent pas grandis.
Leonardo Padura est né le 9 octobre 1955 à La Havane. Ce journaliste, scénariste et écrivain cubain a écrit une quinzaine de romans, dont une dizaine mettant en scène l’enquêteur Mario Conde. Il a obtenu de nombreux prix littéraires, dont le prix Princesse des Asturies de littérature en 2015.
Je n’ai rien lu d’autre de cet auteur pour le moment.
D’autres lectures
Bernhard Schlink – Le liseur
Michel Bussi – Nymphéas noirs
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(Roman historique / 2020)

24 décembre 1617. Un drame décime la population de Vardo, un village situé sur une île norvégienne du nord lointain. Une tempête s’abat subitement sur les bateaux au large et tue en quelques minutes une quarantaine de pêcheurs, l’ensemble des hommes de la communauté.
Pendant ce temps, le roi du Danemark s’inspire de ce qui se pratique en Ecosse pour promouvoir la religion et faire cesser les rites païens. Il envoie à Vardo un inquisiteur fanatique avec pour mission d’éradiquer les sorcières de la région.
Kiran Millwood Hargrave s’est inspirée de la réalité historique pour écrire Les graciées. Durant cette période sombre, quatre-vingt-onze personnes périrent au nom de Dieu dans ce coin perdu proche du cercle polaire.
Dans ce roman, l’auteure décrit avec précision les mécanismes menant à l’indicible. Sa magnifique plume acérée transmet avec une forte puissance narrative toute l’horreur de l’histoire. Le christianisme n’en sort pas grandi. Une religion pas épargnée par un obscurantisme barbare et sanguinaire. L’être humain en prend pour son grade aussi. Sa bêtise, son fanatisme, mais aussi sa cupidité, sa jalousie, son envie maladive, son désir de pouvoir, l’ensemble justifié par la loi et la religion, envers et contre toute morale. Quant à la place de la femme, à sa condition de vie, à ses devoirs, sans droits, le lecteur ne peut que frémir d’épouvante en les découvrant et la lectrice se féliciter d’avoir échappé à ces traitements cruels et injustes.
Quel monde !
Un grand roman dont on se souvient longtemps après lecture.
Un roman bouleversant.
Kiran Millwood Hargrave est née le 21 mars 1990 à Londres. Romancière, dramaturge et poétesse, elle a publié des romans pour enfants (notamment La Fille d’encre et d’étoiles, Un hiver sans fin, Julia et le Requin et le premier tome de la trilogie Geomancer : Dans l’ombre de la reine louve), des romans pour adultes (Les graciées, La danse des damnés) et des recueils de poèmes.
Je n’ai lu que Les graciées de cette auteure pour le moment.
D’autres lectures
Nguyen Phan Que Mai – Pour que chantent les montagnes
Lord Dunsany – La fille du roi des elfes
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(Roman historique / 2020)

Eté 1596. Stratford dans le comté du Warwickshire. Judith, onze ans, se sent subitement mal. Hamnet, son frère jumeau, s’empresse de trouver de l’aide, mais sa mère Agnès, sa soeur Susanna, ses grands-parents, ses oncles, ses tantes et la bonne sont sortis. Son père est à Londres, occupé avec son théâtre, comme d’habitude. Hamnet sent le danger, l’urgence. La pestilence rôde. Il faut à tout prix l’empêcher de frapper celle qu’il aime par-dessus tout, sa moitié sans qui il se sent incomplet.
Ce livre qui relate de manière romancée le décès d’un enfant de William Shakespeare dégage une forte puissance émotionnelle. Le dramaturge n’est jamais nommé. Maggie O’Farrell utilise habilement « le père », « le mari », …
L’indicible drame est sublimé par la magnifique plume de l’auteure. Elle peint la campagne anglaise comme un tableau. Les personnages imparfaits aux caractères trempés servent admirablement le récit. La tension s’installe dès le début et monte crescendo. Le lecteur est pris aux tripes et au coeur, même en connaissant l’issue fatale de l’histoire. Et sa conséquence.
Les femmes occupent également un rôle crucial dans ce roman. Leur rôle. Ce qu’on attend d’elles et surtout ce qu’on n’en attend pas. Les limites imposées par la bienséance.
Agnès, la mère d’Hamnet, dégage une force rebelle sans doute rare à cette époque. Ce qui fait qu’elle est souvent regardée d’un mauvais oeil par ses contemporains.
Un grand roman. Un grand moment de lecture.
Maggie O’Farrell est née en 1972 à Coleraine, en Irlande du Nord. Romancière à plein temps après avoir été journaliste, elle a écrit une dizaine de romans, dont Quand tu es parti (2000), Assez de bleu dans le ciel (2016), Hamnet (2020) et Le portrait de mariage (2022).
Je n’ai rien lu d’autre de cette auteure pour le moment.
D’autres lectures
Vicki Myron – Dewey
Robert Le Plana – Nuances urbaines
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J’ai eu le plaisir et le privilège d’être interviewé par la chroniqueuse Instagram @natha.livres suite à sa lecture de l’R de rien.
Merci beaucoup Nathalie pour ce sympathique et enrichissant moment d’échange !
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J’ai eu le plaisir et le privilège d’être interviewé par la chroniqueuse Instagram @natha.livres suite à sa lecture de l’R de rien.
Merci beaucoup Nathalie pour ce sympathique et enrichissant moment d’échange !
(Roman / 2024)

Un roman qui parle d’un tableau. J’ai immédiatement pensé à La jeune fille à la perle de Tracy Chevalier, en me disant que L’inconnue du portrait aurait du mal à atteindre un tel niveau. J’ai eu tort. Les deux chefs-d’œuvre cohabitent très bien et n’ont rien à envier l’un à l’autre. Leurs seuls points communs sont leur excellence, leur faculté à générer des émotions fortes et le rôle prépondérant d’un tableau.
Le tableau de ce roman est Portrait d’une dame, de Gustav Klimt. Une œuvre qui a vécu d’invraisemblables et mystérieuses péripéties entre 1910 et 2019.
Alors que Vermeer est un protagoniste de La jeune fille à la perle, Klimt n’apparaît ici que comme personnage secondaire.
Camille de Peretti a réussi un double tour de force avec ce roman : inventer une histoire cohérente expliquant les aventures et mésaventures du tableau et, surtout, imaginer une merveilleuse saga familiale autour du tableau. Au point qu’on ne sait plus lequel des deux est le prétexte de la genèse de l’autre. Les deux s’imbriquent à la perfection, pour ne former qu’un, puissant, palpitant, poignant, tout comme réalité et fiction s’emboîtent à s’y méprendre. Du travail d’orfèvre.
Je ne vais pas m’attarder sur les fameuses péripéties du tableau, que je ne connaissais pas avant cette lecture. Je vous laisse les découvrir. Elles sont étonnantes.
Deux mots sur le récit présentant plusieurs générations d’une même famille, sur deux continents : quel talent !
Camille de Peretti m’a bouleversé, emporté, surpris. Les thèmes abordés : les secrets de famille, l’amour, la capacité à trouver sa place dans la société alors qu’on ne dispose pas des meilleurs atouts au départ, la réussite, le bonheur, le regard des autres, l’absence de parents, les différences sociales et les tragédies qu’elles engendrent, sans oublier les drames qui jalonnent nos vies, le tout rattaché aux épisodes de l’Histoire. Un roman dense, riche, inoubliable.
Cerise sur le gâteau, quand on ne sait plus à quel saint se vouer, j’ai découvert que les Saintes Anguilles assuraient grave !
Un roman incontournable.
Camille de Peretti est née à Paris en 1980. Elle a publié neuf livres à ce jour :
Thornytorinx (2005)
Nous sommes cruels (2006)
Nous vieillirons ensemble (2008)
La Casati (2011)
Petits arrangements avec nos cœurs (2014)
Blonde à forte poitrine (2016)
Le Sang des Mirabelles (2019)
Les Rêveurs définitifs (2021)
L’Inconnue du portrait (2024)
J’ai n’ai lu que L’inconnue du portrait de Camille de Peretti pour le moment.
D’autres lectures
Jack London – Martin Eden
Christina Sweeney-Baird – La fin des hommes
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