Nathalie Michau – Meurtre à Dancé

(Policier / 2015)

La célèbre romancière Édith Delafond fuit la capitale pour un havre de paix à la campagne. Mais contre toute attente, la vie au Perche n’est pas de tout repos. Son nouveau domaine a été le théâtre de tragédies qui n’ont pas encore dévoilé leurs secrets. Saura-t-elle percer les mystères d’un décès accidentel et d’une disparition non élucidée qui datent d’une vingtaine d’années ? Lorsqu’elle et sa jeune collaboratrice Emma Latour sont victimes de menaces anonymes, elles comprennent qu’elles progressent vers la vérité et que leurs questions commencent à gêner. Leur obstination et leur perspicacité finiront-elles par payer ?

Commentaire

La première enquête d’Emma Latour.

Un agréable policier / cosy mystery écrit par Nathalie Michau. Lu en une journée, presque d’une traite. Une belle écriture, une ambiance sympathique, une enquête qui s’assemble et se résout comme un puzzle, du suspense, des rebondissements, des personnages attachants : un bon moment de lecture.

Les nostalgiques de Miss Marple et les fans de cosy mystery apprécieront, les autres aussi !

L’auteure et son œuvre

Nathalie Michau a écrit trois romans à suspense avant de débuter la série des enquêtes d’Emma Latour qui comporte à ce jour deux autres tomes outre Meurtre à Dancé : Une Rue si Tranquille et Intrigues sur la Côte d’Azur.

Par ailleurs, Nathalie Michau a également écrit deux recueils de nouvelles historiques et des albums pour enfants (Petite Lapinette…) illustrés par Isabelle Vallet.

Mon Nathalie Michau ++

Je n’ai lu que Meurtre à Dancé de cette auteure pour le moment. Mais je n’en ai pas fini avec Emma Latour.

À découvrir aussi (clic sur le titre pour en savoir davantage)

D’autres lectures
Joël Dicker – L’énigme de la chambre 622
Lord Dunsany – La fille du roi des elfes

Mes écrits
Ainsi a-t-il été
Mieux vaut très tard que jamais
39 hommes en galère
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Cécile Candiago – D’où je viens

(Roman / 2023)

Athénaïs Martel de l’Orme reçoit un courrier d’un notaire. Un inconnu lui lègue une jolie somme. Le début d’une remise en cause inattendue pour cette avocate qui pensait enfin maîtriser le cours de son existence. Elle n’est pas au bout de ses surprises.

Commentaire

La construction très habile de ce roman permet au lecteur de lever petit à petit les pans de la vie de Tina, la protagoniste, et de l’accompagner, au même titre que ses meilleures amies, dans la découverte de surprenants secrets de famille. Des certitudes sont remises en cause. Les véritables visages de proches mis à nu. De fil en aiguille, Tina comprendra que ce cheminement vers la vérité la concerne elle aussi. Peut-être elle surtout.

La jolie plume de Cécile Candiago m’a totalement embarqué. L’auteure emmène le lecteur dans la tête de ses personnages avec une facilité déconcertante et sans forcer les traits. L’intrigue dévoile indices et rebondissements avec une précision chirurgicale et à un rythme savamment étudié, de manière à maintenir le lecteur en haleine. Le suspense tranquille impose de tourner les pages.

Cécile Candago maîtrise son sujet. On vit avec Tina. On ressent ce qu’elle ressent, vis-à-vis de son père, de sa mère, de ses proches. On est bouleversé quand elle est bouleversée. On tombe des nues quand elle tombe des nues. On est Tina. Et c’est tellement bien écrit, qu’on est aussi chacun des personnages. On vit le présent, le passé, la famille, les amitiés, les mauvaises rencontres, la quête des racines. On chute et on se relève. On doute et on essaye de se rassurer.

Une histoire simple et complexe à la fois. Une histoire qui aurait pu être la nôtre. Qui sommes-nous ? Où est notre place ?

Un livre fluide, prenant, captivant.

Il y a de la lumière au bout du tunnel.

Un beau roman.

Extrait

Ensemble, on est toujours plus fortes.

L’auteure et son œuvre

Cécile Candiago écrit un peu depuis toujours, et beaucoup depuis 2021. D’où je viens est son premier roman. Le deuxième est en relecture.

À découvrir aussi (clic sur le titre pour en savoir davantage)

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Markus Zusak – La voleuse de livres
Paula Hawkins – La fille du train

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Laure Gombault – Vis-à-vis

(Roman / 2023)

Couverture du roman Vis-à-vis de Laure Gombault

Il est terrorisé à l’idée de sortir de chez lui. Ancien soldat, ancien critique d’art, il s’est coupé du monde et vit seul dans son appartement, avec ses hantises, avec son mal.

Elle a peur. Elle se cache. Seule sa soeur sait qu’elle habite dans ce dernier étage. Elle est traumatisée par son passé et par ce qui pourrait lui arriver si on la retrouvait.

Il la voit, dans cet immeuble parisien en face du sien. Il l’épie, l’espère. Elle découvre son petit manège, s’interroge.

Les deux aiment les livres.

Commentaire

Un roman court à la construction originale, avec des chapitres alternés entre elle et lui, chacun étant narrateur à son tour, ce qui permet de décrire avec tendresse et précision les angoisses et les sentiments de l’un et de l’autre.

Dans ce Vis-à-vis, Laure Gombault interroge sur notre capacité à surpasser nos peurs, sur le combat incessant entre ce que nous sommes et ce que la société souhaiterait que nous soyons, peu importe nos aspirations personnelles. Elle interroge aussi sur la force tirée des livres. Sur sa limite, aussi. Sur la force tirée des sentiments, de l’autre. Sur la culpabilité. Sur la capacité à rebondir après le pire des drames.

Un très beau texte.

L’auteure et son œuvre

Laure Gombault travaille comme coordinatrice culturelle pour un réseau de bibliothèques en Normandie. Elle a publié plusieurs romans et recueils de nouvelles avant Vis-à-vis. Notamment son premier roman Un verre avec toi, et aussi Louise sous emprise, L’homme du train, Les interdites, Le ventre de Vénus et Les Sans-gloire.

En 2023, sa nouvelle Les oubliés est publiée dans le recueil Écrire contre la haine.

Mon Laure Gombault ++

J’ai découvert la magnifique plume de Laure Gombault dans le recueil de nouvelles Écrire contre la haine. Ce Vis-à-vis est écrit avec la même sensibilité et la même délicatesse que la nouvelle Les oubliées qui a été un coup de coeur pour moi.

J’ai enchaîné avec plaisir avec Les sans-gloire.

Les sans-gloire

Trois femmes racontent leur quotidien durant la Grande Guerre. Leurs maris sont au front tandis que Jeanne, Lucienne et Fernande sont au dispensaire, à la ferme ou à l’usine. Entre amours épistolaires, désespoir et vie de famille, elles permettent à la France de nourrir son peuple et ses soldats, mais aussi de fournir les munitions nécessaires à la poursuite des combats. Trois femmes qui s’émancipent dans un pays qui compte pleinement sur elles et leurs efforts, sans pour autant réellement les considérer. (quatrième)

Quel plaisir de retrouver la plume délicate de Laure Gombault !

Dans Les sans-gloire, elle s’attaque à un sujet délicat et essentiel : le rôle des femmes à l’arrière, lorsque leurs hommes sont partis combattre pour le drapeau. Leur rôle, mais aussi leurs angoisses, leur ressenti, les nouvelles responsabilités qui pèsent sur leurs épaules, leur courage pour venir à bout d’épreuves auxquelles elles n’étaient pas préparées et qui exigent parfois de travailler pour deux voire davantage, leurs sentiments, leur intelligence pas toujours reconnue du côté des mâles dominants, leurs sacrifices, leur force.

Trois femmes, trois histoires. Celle qui soigne ses semblables, celle qui cultive la terre et celle qui s’échine à la production d’armes de guerre.

Trois femmes qui participent au conflit à leur manière.

Trois femmes qui ont des rêves, des peurs, des envies et des besoins.

Laure Gombault nous plonge avec beaucoup de justesse dans le contexte historique de la Grande Guerre. Elle livre ces trois destins inattendus avec sensibilité et sensualité. Elle nous présente les pensées intimes de ces femmes et aussi le cheminement psychologique qui les amènera à prendre des décisions parfois radicales.

Trois longues nouvelles. Trois beaux portraits. Trois récits poignants.

À découvrir aussi (clic sur le titre pour en savoir davantage)

D’autres lectures
Mélissa Da Costa – Tout le bleu du ciel
Richard Matheson – Le jeune homme, la mort et le temps

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J’ai couché – ÉDITION COLLECTOR 2023

Vous en avez RÊVÉ ? Je l’ai FAIT !

Une ÉDITION COLLECTOR de la COLLECTION DU CHAT NOIR !

Du 13 au 31 décembre, je vous propose une ÉDITION COLLECTOR 2023 de J’ai couché !

Avec une COUVERTURE INÉDITE !

Couverture de l'édition collector 2023 du roman J'ai couché de Claude Griesmar

Une couverture qui ne sera PLUS JAMAIS mise en vente !

Des EXEMPLAIRES UNIQUES d’un livre de la COLLECTION DU CHAT NOIR !

Que vaudront-ils dans quelques années ? J’ose à peine l’imaginer.

Et puis il y a la valeur sentimentale.

En attendant, ils sont AU MÊME PRIX que l’édition standard !

NE TARDEZ PAS !

Le 1er janvier il sera TROP TARD !

Profitez de cette ÉDITION COLLECTOR pour faire DES CADEAUX SPLENDIDES !

ET DRÔLES !

Léna Lucily – Notre-Dame des Ombres

(Urban fantasy / 2021)

Apolline Abgrall a grandi dans un monastère lugubre. Elle est devenue une redoutable chasseuse de vampires pour l’Ordre de Notre-Dame des Ombres. Sa centième canine rapportée à la Mère Supérieure sera synonyme de liberté. La délivrance approche mais de nouveaux obstacles semblent se dresser sur sa route. D’anciennes connaissances refont surface. Ses certitudes se lézardent. Qui croire ? Que croire ? Qui sont les véritables ennemis ? Et sur qui compter ?

Commentaire

Léna Lucily a frappé fort avec ce premier volet d’une duologie, Les Canines Libres, dont le deuxième tome est à paraître (j’ai hâte !). Elle immerge le lecteur dans un récit étourdissant qui le tient en haleine jusqu’aux dernières pages. Les intrigues sont dénouées petit à petit, les questions trouvent leurs réponses. Les descriptions sont magnifiques, les personnages fouillés, l’ambiance à la fois pesante et poétique, le scénario millimétré, la construction très habile. Au-delà de la lutte impitoyable entre les protagonistes de ce roman, émerge un formidable message d’espoir. Et si en réalité Les Canines Libres étaient avant tout une ode à la tolérance et une mise en garde contre toute forme de lavage de cerveau ?

La réédition de ce tome 1, Notre-Dame des Ombres, offre au lecteur une magnifique couverture qui le plonge admirablement dans l’histoire.

Les fans de belles plumes, d’ambiances sombres, de jolis personnages, de frissons et d’émotion, d’urban fantasy, de VAMPIRES, apprécieront ! Les lecteurs éclectiques ou curieux aussi.

L’auteure et son œuvre

Léna Lucily est née en Bretagne en 1991. Cette auteure aux talents multiples a déjà une quinzaine de romans à son actif, dont 10 tomes de la saga Sorceraid (urban fantasy), la Trilogie des Oghams (heroic fantasy), Une moto, un sac croco et le type d’Hardelot (romance feel good) et ce premier volet des Canines Libres, Notre-Dame des Ombres. Riche de son expérience, elle propose également un service d’aide à la publication.

Pour tout savoir sur Léna Lucily : https://lenalucily.com/

Mon Léna Lucily ++

J’ai dévoré et apprécié les 10 tomes de Sorceraid (l’intégrale est disponible en 2 volumes, j’y reviendrai en complétant cet article) et aussi la romance Une moto, un sac croco et le type d’Hardelot. J’ai hâte de découvrir la Trilogie des Oghams et le deuxième tome des Canines Libres.

À découvrir aussi (clic sur le titre pour en savoir davantage)

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Hervé Le Tellier – L’anomalie
John Boyne – Les fureurs invisibles du coeur

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Timothé Le Boucher – Ces jours qui disparaissent

(Roman graphique / 2017)

Lubin est un artiste d’une vingtaine d’années qui se produit en tant qu’équilibriste dans une troupe de joyeux lurons.

Un matin, il se réveille sans aucun souvenir de la veille. Il a perdu une journée complète de vie. Il se rend compte que cette journée a cependant été vécue. Mais par qui ? Un autre Lubin aurait pris sa place, un Lubin au caractère diamétralement opposé ? Le phénomène se répète, paraît s’intensifier. Qui est cet autre ? Les deux Lubin ont-ils intérêt à communiquer entre eux pour comprendre ce qui se passe et si possible pour enrayer cette étrange perte de jours ? Mais perte pour qui, au final ? Et si l’explication était très terre à terre, s’il était en train de devenir fou, tout simplement ?

Commentaire

Roman graphique ? Une grosse BD !

192 pages ici aux dessins précis et épurés (ligne claire) et à l’histoire captivante et bouleversante. Que demander de plus ?

Timothé Le Boucher signe un coup de maître avec ce prenant Les jours qui disparaissent qui interroge sur le moi, sur ce que nous sommes vraiment, sur le temps qui passe, sur nos aspirations et ce que nous en faisons, sur la vie.

Le suspense et l’émotion sont présents tout au long de la lecture, jusqu’à la fin très réussie également.

Un roman graphique fantastique dont on se souvient longtemps après l’avoir refermé.

Une expérience singulière que je conseille vivement.

L’auteur et son œuvre

Timothé Le Boucher est né le 25 octobre 1988. Cet auteur de bandes dessinées a déjà six romans graphiques à son actif :

Skins Party (2011)
Vivre dessous (2011)
Les vestiaires (2014)
Ces jours qui disparaissent (2017)
Le patient (2019)
47 cordes – Première partie (2021)

Mon Timothée Le Boucher ++

J’ai également lu et apprécié « Le patient ». J’ai hâte de découvrir ses autres romans graphiques.

À découvrir aussi (clic sur le titre pour en savoir davantage)

D’autres lectures
Ken Grimwood – Replay
Pat Conroy – Le Prince des Marées

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