INFO PRESSE DU 21/08/2020
La famille Flanagan, Tom Doe et Ainsi a-t-il été font parler d’eux en cette belle journée ensoleillée. Les Dernières Nouvelles d’Alsace leur consacrent un article que je ne peux que vous recommander !
La famille Flanagan, Tom Doe et Ainsi a-t-il été font parler d’eux en cette belle journée ensoleillée. Les Dernières Nouvelles d’Alsace leur consacrent un article que je ne peux que vous recommander !
Michel Bussi nous mène en bateau dans son intrigant Nymphéas noirs en ce mois d’août. Suspense et rebondissements sont au rendez-vous !
Deux autres romans de cet auteur à classer au rayon thriller/polar m’ont tenu en haleine. Je vous laisse les découvrir également.
Bonne lecture et n’hésitez pas à commenter !
(Policier / 2011)
Giverny reste figé dans le temps. Des milliers de touristes visitent chaque année ce paisible village normand qui a vu Claude Monet peindre encore et encore ses Nymphéas. Une vieille dame surveille les allées et venues des autochtones et des gens de passage. Une jolie femme rêve d’amour et d’évasion. Une fillette se passionne pour la peinture.
Un meurtre salit soudain ce décor de carte postale. Les deux inspecteurs chargés de l’enquête en perdent leur latin. Seul le fidèle chien Neptune semble insensible aux drames qui se jouent et aux secrets qui se dénouent.
Ce roman policier sort de l’ordinaire. Michel Bussi joue avec nos nerfs, distille ses indices au compte-gouttes, nous parle peinture et nymphéas noirs, nous émeut, nous mène en bateau, avant d’époustouflantes révélations finales. J’en suis resté bouche bée. Et ravi de l’expérience.
Je n’en dévoilerai pas davantage. Je ne peux que conseiller aux amateurs de suspense et de retournements de situation d’embarquer dans cette aventure singulière.
Michel Bussi est né le 29 avril 1965 à Louviers, en Normandie.
Géographe, professeur à l’université de Rouen, spécialiste de la géographie électorale, il est également un des écrivains français les plus lus en France depuis le succès de « Nymphéas noirs » et de ses successeurs. Il a publié à ce jour, entre autres, une quinzaine de romans et un recueil de nouvelles.
Michel Bussi est le roi du rebondissement. Ce conteur-né prend un malin plaisir à brouiller les pistes. Il mène le lecteur par le bout du nez, pour mieux le surprendre lors du dénouement de chaque histoire. Divertissant, souvent instructif et toujours surprenant !
Outre « Nymphéas noirs », j’ai beaucoup aimé deux autres romans de Michel Bussi.
Et puis, j’ai bien ri aussi en découvrant que Michel Bussi avait réussi à mentionner « Borussia Mönchengladbach » dans un de ses romans, sans expliquer de quoi il s’agissait. Un défi personnel ? Un pari gagné ? Quoi qu’il en soit, bravo !
(2012)
23 décembre 1980. Un crash d’avion dans le Jura. Une seule survivante : un bébé de trois mois. Deux familles se l’arrachent, l’une riche, l’autre pas. La justice tranche et le bébé retrouve une identité.
Dix-huit ans plus tard, un nouveau rebondissement relance l’affaire. À 18 ans, la rescapée est replongée dans un passé plus trouble que jamais.
(2014)
Juin 1944. La veille du débarquement, Lucky croit en sa chance et prend tous les risques en échange d’une hypothétique fortune.
La veuve de Lucky apprend le pacte fou vingt ans plus tard. Entre la Normandie et les États-Unis, elle part à la recherche de témoins capables de corroborer la réalité de l’incroyable promesse. Mais certains n’ont pas envie de déterrer une vérité embarrassante.
D’autres lectures
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Mark Twain
Deux romans à l’honneur en ce mois de juillet. Markus Zusak nous emmène dans l’Allemagne nazie de la Deuxième Guerre mondiale et nous conte les aventures de la petite Liesel dans le superbe La voleuse de livres. Et Lord Dunsany nous offre en 1924 un des premiers romans de fantasy, dans un style soutenu et empreint de poésie et de mélancolie : La fille du roi des elfes.
Bonne lecture et n’hésitez pas à commenter !
(Roman / 2005 / The book thief)
Leur heure venue, bien peu sont ceux qui peuvent échapper à la Mort. Et, plus rares encore, ceux qui réussissent à éveiller Sa curiosité. Liesel Meminger y est parvenue. (début de la quatrième de couverture)
En janvier 1939, Liesel Meminger a presque dix ans. Elle vit dans l’Allemagne nazie. Son existence prend un nouveau tournant : elle est adoptée par Hans et Rosa Hubermann. Elle grandira dans un monde en guerre, dans un univers ponctué de « Saumensch ! », de « Saukerl ! » et de « Dummkopf ! », attirée irrésistiblement par les livres.
Un roman atypique. La narratrice ? Markus Zusak a offert ce rôle non pas à la petite Liesel, mais à la Mort. Loin d’être sanguinaire, violente ou perverse, la Mort se contente de faire son travail, recueillir des âmes. Et ce n’est pas le boulot qui manque à partir de 1939.
Un roman merveilleux. L’auteur nous fait vivre des épisodes de l’horrible deuxième guerre mondiale au cœur même de l’Allemagne, à travers une galerie de personnages touchants, certains autant victimes du nazisme, voire davantage, que des civils de pays alliés. Il dose savamment l’émotion et l’humour pour nous narrer avec talent le quotidien d’anonymes, adultes et enfants, pris dans l’engrenage de la grande Histoire. Leur courage, leurs faiblesses, leurs ambitions, leurs drames, leurs rêves, leurs questionnements, leurs tracas et leurs hantises. Avec toujours présents, la Mort, les cauchemars, l’incertitude du lendemain, les tragédies de la guerre, les livres et le pouvoir des mots.
À chaque page de « La voleuse de livres », le lecteur craint pour ses héros. Il est ballotté entre l’accordéon et le bruit des bottes. Il a hâte de terminer le roman, de s’assurer que les personnages auxquels il s’est attaché survivront au conflit meurtrier, tout en redoutant le moment où il quittera définitivement le petit monde de la rue Himmel.
Exceptionnel !
« La voleuse de livres » a été adapté au cinéma en 2013 par Brian Percival.
Ce dont les humains sont capables, c’est une chose qui m’échappera toujours… (p.33)
Une boule de neige en pleine figure est certainement la meilleure entrée en matière pour une amitié durable. (p.59)
Il y a pire qu’un garçon qui vous déteste. Un garçon qui vous aime. (p.63)
Comme beaucoup de malheurs, cela commença par l‘apparence du bonheur. (p.101)
C’est plus facile d’être près du but que de l’atteindre. (p.105)
Pour souffrir, tous les lieux se valent. (p.174)
On peut faire beaucoup de mal à quelqu’un en le laissant vivre. (p.291)
« Je suis un idiot. »
Non, Papa.
Tu es juste un homme. (p.463)
Parfois, ça me tue, la façon dont les gens meurent. (p.537)
Les humains ont au moins l’intelligence de mourir. (p.566)
Elle était en train de lui dire adieu et elle ne le savait pas. (p.596)
Les mots. Pourquoi fallait-il qu’ils existent ? Sans eux, il n’y aurait rien de tout cela. Sans les mots, le Führer ne serait rien. (p.600)
Markus Zusak est né le 23 juin 1975 à Sydney, en Australie, d’un père autrichien et d’une mère allemande. Il est le plus jeune d’une famille de quatre enfants. Spécialisé dans la littérature pour la jeunesse, il a écrit six romans à ce jour. Je n’ai lu que « La voleuse de livres » qui peut aussi bien être lu par des adolescents que par des adultes.
D’autres lectures
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(Fantasy / 1924 / The King of Elfland’s daughter)
Un forgeron, un fermier, un maître-laboureur, un chasseur de cerfs, un conducteur de chevaux et sept de leurs compagnons forment le Parlement du Pays des Aulnes. Ces hommes regrettent le manque de notoriété de leur village et de leur vallée. L’apport de magie dans le royaume pourrait régler ce problème, selon eux. Ils vont trouver le Roi des Aulnes dans son château. Ils lui font part d’une requête mûrement réfléchie autour de chopes d’hydromel : être gouvernés par un prince enchanté. Le Roi des Aulnes n’est pas convaincu par la pertinence de la demande, mais s’est toujours efforcé d’écouter la voix de son peuple. Il convoque son fils aîné et le somme de se rendre dans le Royaume Enchanté, à l’Est du Pays des Aulnes, et d’épouser la fille du Roi des elfes.
Alveric, en fils obéissant, entreprend le voyage à travers la forêt enchantée, à la recherche de Lirazel, la merveilleuse fille du Roi des elfes. Il compte l’enlever, la ramener dans la Terre des Hommes, puis l’épouser…
Lord Dunsany nous offre ici un des premiers romans de fantasy de l’Histoire. « La fille du roi des elfes » est tout d’abord une œuvre magnifiquement écrite, d’une grande poésie, empreinte de mélancolie. L’auteur privilégie les belles descriptions et les ambiances aux dialogues et à l’action. Ce conte au charme désuet enchantera les lecteurs prêts à s’immerger dans les aventures et mésaventures des habitants du Pays des Aulnes et de leurs voisins du Royaume Enchanté. Lord Dunsany leur fera découvrir des créatures magiques, des licornes, des trolls, un monde merveilleux. Ils trembleront pour les uns, riront avec les autres, comprendront qu’il est difficile de satisfaire tout le monde, surtout lorsque les visées des uns et des autres sont contradictoires. Et verront qu’il y a souvent une morale à la fin.
J’ai beaucoup aimé. Je me suis laissé bercer par le style envoûtant de Lord Dunsany. Le petit bémol qui pourrait éventuellement déplaire : le sort réservé aux animaux victimes de la chasse. À remettre cependant dans le contexte de l’époque où le roman a été écrit, sachant de surcroît que Lord Dunsany était un adepte enthousiaste de cette pratique.
Tandis qu’Alveric restait immobile à l’orée du bois, l’épée à la main, le souffle suspendu et le regard fixé, par-delà la pelouse, sur le chef d’œuvre renommé du Royaume Enchanté, la fille du Roi apparut seule au portail. Éblouissante, elle avança sur la pelouse sans remarquer la présence d’Alveric. Balayant la rosée et la brume dense, son pied effleurait doucement et brièvement l’herbe d’émeraude qui se courbait pour se redresser aussitôt comme nos campanules sous la caresse fugitive des papillons bleus qui errent librement au flanc des collines crayeuses. (p.35)
– Il y a combien de temps que ce rocher se trouve là ?
Comme grêle sur pommiers en fleur, la réponse réduisit ses espoirs à néant :
– Il se trouve là : à nous de nous en accommoder. (p.59)
L’hiver descendit sur la vallée et emprisonna la forêt de son étreinte qui immobilisa et raidit les ramilles. Dans la vallée, le ruisseau s’était tu et dans les pâturages, l’herbe rare était devenue aussi fragile que l’argile cuite, tandis que les bêtes soufflaient une haleine semblable à la fumée qui monte d’un feu de camp. (p.105)
Alors, blotti sur son lit de foin, le troll écouta ce qu’il croyait être l’histoire de la Terre, bien qu’il ne connût pas le langage des pigeons. (p.170)
Nous sommes partiellement aveugles aux occupations d’autrui, mais quand nous rencontrons quelqu’un qui cherche la même chose que nous, nous le comprenons aussitôt, sans qu’il soit besoin de nous le dire. Et au moment précis où Lurulu vit le rat, il comprit que lui aussi cherchait quelque nourriture. (p.170)
Edward John Moreton Drax Plunkett est né le 24/07/1878. Il devient le 18e baron de Dunsany en 1899, succédant à son père. C’est sous ce nom que cet écrivain irlandais sera connu.
En 1904, Lord Dunsany épouse la fille d’un comte. Celle-ci lui donne un fils en 1906. Il combat durant la première guerre mondiale. De 1940 à 1941, il enseigne la littérature anglaise à Athènes. Il parvient à fuir lorsque les nazis envahissent la ville.
Athlète, grand voyageur, chasseur passionné, il trouvera malgré une vie bien remplie le temps d’écrire une soixantaine de livres : des romans, des recueils de nouvelles, des pièces de théâtre, de la poésie, des essais, des autobiographies. Méprisant les progrès mécaniques, il a écrit tous ses ouvrages à la plume d’oie.
Lord Dunsany a influencé de nombreux écrivains de fantasy et de science-fiction : HP Lovecraft, Lyon Sprague de Camp, Robert E Howard, Fletcher Pratt, Neil Gaiman notamment. « La fille du roi des elfes », un des premiers romans de fantasy, est considéré comme son chef d’œuvre.
Lord Dunsany est mort à Dublin, le 25/10/1957.
D’autres lectures
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Philipp Meyer – Le fils
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Trois mois déjà ! Mon premier roman, Ainsi a-t-il été, a vu officiellement le jour mi-mars. Un lancement sur la pointe des pieds, dans les conditions difficiles d’une situation sanitaire planétaire plus que préoccupante. Et pourtant ! Et pourtant, vous avez été nombreux à répondre présent, à avoir pris connaissance des aventures d’Anna, de Tom et des autres. Et, j’en suis particulièrement heureux, à les avoir appréciées. Avec souvent beaucoup d’émotion à la clé.
Un grand merci à vous tous pour votre confiance, votre soutien, vos encouragements et vos retours très positifs !
Comme vous l’avez compris, je ne dispose ni des moyens de promotion, ni des canaux de distribution des éditeurs traditionnels.
Je communique avec mes propres moyens, pour tenter de donner un maximum de visibilité à « Ainsi a-t-il été ». Et je compte aussi sur vous, mon premier cercle de lecteurs, pour faire savoir que ce roman existe. Si comme moi, vous appréciez l’histoire des Flanagan et de Tom Doe, si comme moi, vous estimez que « Ainsi a-t-il été » mérite d’être connu, n’hésitez pas à en parler autour de vous, à vos proches, à vos collègues, à vos connaissances, à partager ce site, ma page Facebook et ma vidéo sur les réseaux sociaux, à commenter sur Amazon. Le bouche à oreille peut être d’une grande efficacité. Merci d’avance pour votre aide précieuse.
Et pour ceux qui n’ont pas encore lu « Ainsi a-t-il été », n’hésitez pas à franchir le pas. Si vous avez accosté sur mon îlot littéraire, vous avez toutes les chances d’être conquis par ce roman. Tentez l’aventure à votre tour !
Vermeer a peint le tableau vers 1666. Tracy Chevalier en a imaginé l’histoire en 1999. Je vous propose de (re)découvrir ce roman, La jeune fille à la perle, en juin 2020. Et d’autres romans de Tracy Chevalier, auteure spécialisée dans les romans historiques.
Bonne lecture et n’hésitez pas à commenter !