Donald Kingsbury – Parade nuptiale ♥

(Science-fiction / 1982 / Courtship rite)

Couverture du roman Parade nuptiale de Donald Kingsbury

Quatrième de couverture

Lointains descendants d’une diaspora humaine, les habitants de Geta, une planète aride et inhospitalière, ont adapté leur existence à ce milieu hostile en brisant l’ultime tabou. L’anthropophagie est devenue pour eux plus qu’un rite : une obligation religieuse, un moyen de survivre. Dans cet univers où la lutte pour le pouvoir passe par la sélection génétique, une cellule conjugale de cinq personnes – le chiffre idéal – tombe collectivement amoureuse d’une femme qu’elle souhaite épouser. Mais on lui en impose une autre… Chassé-croisé amoureux, intrigues politiques, aventures meurtrières se succèdent au fil de ce planet opera grandiose, comparé à sa parution aux fresques de Frank Herbert et d’Ursula Le Guin. Parade nuptiale a remporté le prix Locus du meilleur premier roman.

Commentaire

« Parade Nuptiale » de Donald Kingsbury est un petit bijou de science-fiction. Un roman fascinant et passionnant. Un voyage dépaysant. Un livre riche en sujets de réflexion. Un de mes romans de science-fiction préférés.

Donald Kingsbury a inventé un monde, Geta, avec une société, des codes, des mœurs et des lois complètement différents des nôtres. La survie de l’espèce et les contraintes du milieu ont nécessité de briser des tabous chez les premiers habitants de cette planète pauvre en ressources naturelles. Des pratiques que nous jugerions révoltantes sur notre bonne vieille Terre ont ainsi été instaurées par la force des choses. Donald Kingsbury ne nous décrit pas Geta dans le détail avant de nous lancer dans l’aventure des protagonistes de son roman. Au contraire, il plonge de manière très habile le lecteur directement dans l’histoire et lui fait découvrir au fil des pages cette étonnante société de Geta, ses particularités, sa violence, sa logique, ses règles et son concept de kalothi.

Des âmes sensibles pourraient être choquées par certains aspects du roman, notamment la banalisation du cannibalisme dans des contextes bien précis, en cas de famine par exemple. Au fil des pages, Donald Kingsbury parvient à humaniser les us et coutumes de Geta et de ses clans et, en comparaison, à pointer du doigt la cruauté, l’absence de bon sens et l’hypocrisie qui ont cours sur notre propre planète. Le lecteur revoit peu à peu sa position par rapport à son ressenti initial. Les barbares ne sont pas forcément là où on pourrait le penser !

Une oeuvre originale

Loin des surenchères technologiques, Donald Kingsbury réinvente la religion, la cellule familiale, la politique, les manières de gouverner, les castes, les sentiments, le sacrifice pour la communauté, l’art de ne rien gaspiller, le rapport à la mort.

Une cellule de trois frères et deux femmes souhaitent agrandir la famille avec une épouse 3, sauf qu’on leur impose pour raisons politiques une Hérétique en lieu et place de la femme qu’ils avaient déjà choisie. Donald Kingsbury utilise cet imbroglio amoureux sur fond d’oppositions de croyances, de rituels, de luttes de pouvoir et de conquêtes territoriales pour dérouler son histoire, palpitante du début à la fin. Sa créativité et sa précision rendent l’ensemble cohérent et crédible, ce qui constitue une jolie performance en soi.

La richesse des descriptions des personnages et des relations entre les uns et les autres contribue à la grandeur de ce roman.

Je n’ai rien lu de comparable.

Un petit chef d’œuvre d’intelligence, d’imagination et d’écriture.

« Parade Nuptiale » figurait dans la sélection finale du Prix Hugo 1983, en compagnie d’Arthur Clarke et d’Isaac Asimov.

Extraits

Sanan, leur frère qui, lui, n’avait pas su tricher avec le destin et qui avait fini sur la table du dîner et à la tannerie. (p.31)

 Lorsque le message lui était parvenu par la tour, annonçant la mort de son père, elle avait couru jusqu’à épuisement pendant trois aurores, dormant de temps en temps entre les courroies d’un Ivieth qu’elle avait engagé, pour assister à son banquet funéraire. Elle avait envié ceux qui s’étaient partagé sa chair sans avoir connu son énergie, sa gentillesse et son humour. Elle conservait toujours quelques lambeaux séchés et salés de sa viande qu’elle ne mangeait que lorsqu’elle avait besoin d’une force surhumaine. Son meilleur manteau était fait de sa peau et le manche de son couteau de l’un de ses os. (p.46)

 Quelqu’un qui est sûr d’avoir raison n’éprouve pas le besoin de persécuter les autres. (p.120)

 Une société assure sa stabilité en s’attaquant à ceux qui sont le moins à même de se défendre. (p.179)

 La tradition est un ensemble de solutions pour lesquelles nous avons oublié les problèmes. Laisse tomber la solution et tu retrouves le problème. Parfois, le problème s’est transformé ou il a disparu, mais il est souvent encore présent dans toute sa force. (p.263)

 Il tuait plus de gens qu’il ne pouvait en manger. C’était donc un imbécile. (p.366)

 Le drame n’est pas que de tels hommes existent, mais que d’autres leur aient permis d’occuper des positions importantes. (p.374)

 L’homme qui a eu peur toute sa vie croit que la peur est la seule stratégie qui puisse apporter la victoire car il a été vaincu par la peur. Ainsi, lorsque l’opprimé se révolte, il devient oppresseur. (p.385)

 La loi, c’est ce qu’on lit, pas ce qui est écrit. (p.501)

 L’auteur et son œuvre

Donald Kingsbury, né le 12 février 1929 à San Francisco, est un auteur de science-fiction américano-canadien.

Il a enseigné les mathématiques à l’université McGill à Montréal de 1956 à 1986.

Donald Kingsbury est l’auteur de 3 romans et de 8 nouvelles.

Outre « Parade nuptiale », il a écrit « The Moon Goddess and the Son », un roman court, et « Psychohistoire en péril » (Psychohistorical crisis), un roman qui se raccroche à l’univers de la psychohistoire et des fondations d’Isaac Asimov.

Il a également commencé un autre roman se déroulant dans l’univers de Geta, « The Finger Pointing Solward ». Il ne l’a malheureusement pas terminé. Une nouvelle en a été extraite et publiée en 1994 : « The cauldron ».

Une autre de ses nouvelles a pour cadre le monde de « Parade nuptiale » : « Shipwright », publiée en 1978.

Seuls « Parade nuptiale » et « Psychohistoire en péril » existent en traduction française à l’heure actuelle.

Je n’ai lu que « Parade nuptiale » de cet auteur.

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LECTURE DE JANVIER 2021

Meilleurs vœux pour 2021. Je vous souhaite de la réussite dans vos projets personnels et professionnels et de nombreux petits bonheurs au quotidien. Et surtout la meilleure santé possible, et un retour à un monde serein.

Une petite excursion dans la littérature japonaise avec un roman étrange aux interprétations multiples et aux questionnements certains pour commencer l’année 2021 : La femme des sables d’Abé Kôbô.

J’ajoute en cadeau un livre supplémentaire qui n’est pas un roman : Je pense trop, de Christel Petitcollin. Avis aux amateurs !

Bonne lecture et portez-vous bien.

Abé Kôbô – La femme des sables

(Roman / 1962 / Suna no onna)

Couverture du roman La femme des sables d'Abé Kôbô

Un homme marche dans les dunes à la recherche d’un insecte des sables. Il arrive à proximité d’un village en partie ensablé. Avant de comprendre ce qui lui arrive, il se retrouve prisonnier dans une maison au fond d’un trou, en compagnie d’une femme, chargé lui aussi de charrier inlassablement le sable envahissant qui menace les habitations.

Commentaire

« La femme des sables » est un roman étrange. Fascinant aussi. Il semble hors du temps. Ses protagonistes sont à peine nommés, ou pas nommés du tout. Des descriptions. Beaucoup de questions.

« La femme des sables » peut donner lieu à des interprétations multiples. Certains y verront l’inéluctable temps qui passe. Pour d’autres, il symbolisera la vacuité de la vie. Ou alors l’élévation de l’esprit. D’autres relèveront la faiblesse de l’homme. Ou sa petitesse, son insignifiance dans l’univers. L’impuissance de l’homme face aux éléments. La mort qui n’épargne personne. Chacun s’y retrouvera, en fonction de son vécu, de son état d’esprit, de ses propres réflexions.

Ce roman me fait penser, alors que les histoires et les styles d’écriture sont complètement différents, à d’autres ovnis littéraires : « Cent ans de solitude » de Gabriel Garcia Marquez, « La Caverne des idées » de José Carlos Somoza ou « Le désert des tartares » de Dino Buzzati. Génial dans son genre.

Extraits

Peut-il être, en vérité, plus horrible réponse que l’absence de réponse ! (p.72)

Si la femme lui était tout un difficile problème, cela ne tenait pas à la simple donnée qu’elle était une femme : cela devait tenir, jugeait-il, à cette position qu’elle prenait, la face contre la natte et les reins relevés. D’avoir jamais rien vu d’aussi indécent, non, en vérité, il ne s’en souvenait pas. (p.73)

De même que la grenouille en hibernation abolit l’existence de l’hiver, il s’essayait à se convaincre qu’il était possible, de par sa seule immobilité à lui, d’abolir, dans le même temps et en toutes choses, la somme des mouvements qui se manifestent dans le monde. (p.73)

Il n’est jamais si gros poisson que celui qu’on vient de manquer ! (p.279)

Car seul le naufragé qui vient à grand-peine d’échapper à la noyade est à même de comprendre, lui et nul autre, tout le désir qu’on peut avoir de rire, simplement parce qu’il vous est donné de pouvoir encore respirer et vivre. (p.297)

L’auteur et son œuvre

Kôbô Abé, né le 7 mars 1924 à Tokyo, est un romancier, dramaturge et scénariste japonais.

Il passe son enfance en Mandchourie. Fils de médecin, il étudie lui-même la médecine, mais aussi les mathématiques. Il est par ailleurs passionné d’étymologie (il avait sa propre collection d’insectes dans sa jeunesse), de littérature et de philosophie.

Après avoir abandonné la médecine, il se consacre totalement à l’écriture. Son œuvre comporte une quinzaine de romans, des nouvelles, une pièce de théâtre, des essais, des poèmes. Il obtient des prix littéraires prestigieux. Son roman le plus connu est « La femme des sables ».

Kôbô Abé meurt le 22 janvier 1993 à Tokyo d’une faiblesse cardiaque.

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D’autres lectures
Anne Berest – La carte postale
Lucas Griesmar – Cycle « Death Earth »

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Christel Petitcollin – Je pense trop (comment canaliser ce mental envahissant)

(Bien-être et psychologie / 2010)

Couverture de Je pense trop de Je pense trop - Christel Petitcollin

(+) attention, ceci n’est pas une fiction ayant naturellement sa place dans ma collection de beaux romans et de belles histoires, mais un bonus qui m’a paru suffisamment intéressant pour le partager avec vous ici.

Vous vous dites souvent : « J’ai l’impression de venir d’une autre planète. »
Vous avez l’impression de réfléchir en permanence et de ne pas savoir fermer ce robinet.
Vous vous remettez régulièrement en question et ruminez certaines décisions passées, avec des « Et si j’avais… »
Vous culpabilisez pour un rien.
Vous avez parfois le sentiment d’être nul.
Vous avez aussi l’impression d’être trop lucide.
Vous abandonnez certains de vos projets, en concluant par : « À quoi bon ? »
Vous êtes sujet à des accès de tristesse inexplicables.
Vous avez certains sens plus développés que les personnes de votre entourage.
Vous vous interrogez fréquemment sur le sens de la vie.
Vous avez du mal avec certains actes du quotidien qui paraissent anodins aux autres.
Vous aimeriez souvent simplement « Être comme tout le monde. »
Vous vous demandez ce qui ne va pas chez vous.

Si vous vous reconnaissez dans ces affirmations, je vous conseille la lecture de ce livre. Il ne vous guérira pas de vos problèmes, parce que vous n’êtes pas malade. Il vous aidera à vous comprendre et à vous sentir moins seul au monde.

L’auteure et son œuvre

Christel Petitcollin est Conseil et Formatrice en communication et développement personnel, conférencière et écrivain. Passionnée de relations humaines, elle sait donner à ses livres un ton simple, accessible et concret. Son précédent ouvrage « Échapper aux manipulateurs » a rencontré un vif succès auprès de ses lecteurs. (extrait de la quatrième de couverture)

À découvrir aussi

D’autres lectures
Djaïli Amadou Amal – Les impatientes
Naomi Spenle – Un petit beurre

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Nouvelle entrée dans le menu : PRESSE / VOS AVIS

J’espère que vous avez passé un Noël heureux.

Pour inaugurer cette nouvelle entrée dans le menu, j’ai le plaisir de vous présenter en ce beau jour de la Saint-Étienne une compilation de vos avis concernant Ainsi a-t-il été, ainsi que la critique de ce roman présente dans l’article des DNA de cet été.

Merci pour tous vos commentaires qui m’ont fait chaud au cœur durant cette étrange année 2020.

Portez-vous bien.

AINSI A-T-IL ÉTÉ – PRESSE – DNA DU 21/08/2020

Les Flanagan et Tom Doe ont fait une première apparition dans la presse le 21 août 2020, dans les Dernières Nouvelles d’Alsace.

Lien pour les abonnés en cliquant sur la petite vignette ci-dessous pour une qualité de lecture optimale :

Ainsi a-t-il été - Dernières Nouvelles d'Alsace du 21/08/2020

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AINSI A-T-IL ÉTÉ – VOS AVIS ET COMMENTAIRES

Merci à tous pour vos avis, réactions, retours, encouragements ! Je partage avec vous aujourd’hui une jolie compilation de vos commentaires. Je suis ravi que Ainsi a-t-il été vous ait procuré autant de plaisir en 2020.

Sur Amazon… :

5 sur 5 étoiles. L’émotion est au rendez-vous
Commenté en France le 16 novembre 2020
Achat vérifié
Une belle histoire, indémodable, pour un large public, dans la tradition des grands romans d’aventure anglo-saxons. L’auteur aborde aussi bien la bêtise et l’intolérance de l’homme que la capacité de celui-ci à toujours rebondir. Les personnages sont travaillés, le dépaysement est total. À lire et à relire, bravo !

5 sur 5 étoiles. A emmener sur une île déserte
Commenté en France le 22 juin 2020
Achat vérifié
L’histoire de vies qui s’entremêlent, avec ses joies mais aussi ses malheurs. L’histoire distille du plaisir au fil des chapitres, mais c’est à la fin que l’on mesure la profondeur de ce livre. Vous aussi, peut-être, regarderez-vous la vie autrement…

5 sur 5 étoiles. Un récit surprennant.
Commenté en France le 27 septembre 2020
Achat vérifié
Claude Griesmar nous offre, pour son premier livre, une histoire pleine de surprises. Le livre est bien écrit et les personnages sont biens travaillés. L’histoire de « Ainsi a-t-il été » se situe au 19e siècle, certains sujets abordés sont toujours d’actualités et le suspens est bien distillé tout au long de l’ouvrage.

5 sur 5 étoiles. Histoire captivante.
Commenté en France le 30 mars 2020
Achat vérifié
Livre plein de rebondissements du début à la fin.
Les personnages sont très finement analysés.
A lire absolument !

5 sur 5 étoiles. Un premier roman très réussi
Commenté en France le 30 mai 2020
Achat vérifié
Dévoré en deux jours, on a envie de connaitre l’épilogue de ces destins croisés passionnants…
Vivement le suivant!

5 sur 5 étoiles. Superbe roman
Commenté en France le 3 août 2020
Achat vérifié
Très beau roman à recommander
Félicitations pour ce premier roman, j’ai hâte de lire le suivant

5 sur 5 étoiles. Un très beau livre
Commenté en France le 3 septembre 2020
Un texte touffu, des personnages denses.
Une histoire qui ne laisse pas indifférent, avec des rebondissements multiples, des moments très forts.
Une très belle découverte, une expérience de lecture enrichissante.

5 sur 5 étoiles. Très bien écrit.
Commenté en France le 20 avril 2020
Histoire très agréable à lire avec des personnages crédibles et attachants.
Merci.

… et ailleurs :

C’est avec beaucoup de plaisir et d’émotion que j’ai lu votre roman.
Il est facile à lire et on ne s’ennuie pas un instant.
J’ai pris plaisir à découvrir les vies des personnages principaux Anna, Tom, Gedeon et Rebecca. Ils sont tous au travers de leurs épreuves très attachants. Vous avez aussi su faire vibrer le lecteur, parce que vous avez magnifiquement su décrire les sentiments de chacun. L’amour, la haine, la colère, les regrets, la jalousie, le mensonge, l’incompréhension, le pardon, tous ces sentiments, émotions, joies et peines donnent à votre roman une saveur particulière et on passe du bonheur à la tristesse au fil des pages.
Votre roman traite de sujets encore très actuels comme le racisme, la violence faite aux femmes ainsi que la superstition, la manipulation et la religion.

Sacré conteur !
Cette épopée des humbles m’aura tenu en haleine jusqu’au bout…
Merci.

Un véritable plaisir du début à la fin. La construction du livre est très originale et l’histoire captivante. Donc merci à toi Claude !
Je ne peux que vous encourager à vous procurer l’ouvrage surtout si comme moi vous aimez les romans qui retracent l’histoire d’une vie (Le monde selon Garp, Le prince des Marées, Les nouvelles confessions, Le gang des rêves, les fureurs invisibles du cœur,… quelques romans auxquels j’ai pensé lors de ma lecture).

Tu as une très belle écriture, tes personnages sont complexes, ton histoire est originale et terriblement crédible. Elle fait malheureusement encore écho à l’actualité.

J’ai été transportée aux côtés d’Anna dans son voyage, me suis émue de ses mésaventures et réjouie des bons moments qui s’offraient à elle. A côté de ça j’ai adoré ton style, le vocabulaire riche que tu utilises et ton utilisation du passé simple ! Merci beaucoup pour ce livre. Je lirai le deuxième avec plaisir.

Bravo!! C’est bien écrit et on a envie de connaître la fin…
Félicitations pour cette oeuvre qui a du t’accompagner un long moment.

C’est le type de roman que j’adore, il est rythmé, avec des rebondissements inattendus. Hâte de lire le second livre.
Bravo et bonne continuation !

J’ai pris mon pied, merci !

J’ai dévoré ton livre en deux jours!!
Merci pour ce moment, j’ai beaucoup aimé ces destins croisés qui m’accompagneront encore après avoir tourné la dernière page du livre…
Vivement la suite.

J’ai adoré, ça pourrait faire un film, c’est très cinématographique.

J’ai beaucoup aimé ton livre je l’ai offert à ma sœur pour son anniversaire j’espère qu’elle l’appréciera comme moi.

Histoire puissante et riche et détaillée et travaillée et… chargée d’émotion. Écrite avec les tripes je pense.
J’ai lu ce roman avec grand plaisir, émerveillé par l’écriture et sensible à votre travail minutieux.

Je viens de finir la dernière page de ton roman (version papier, je préfère). Bouleversant (j’ai souvent pleuré), dérangeant, questionnant, et parfois choquant, ton roman m’a énormément plu. J’ai aimé ton style d’écriture. Un grand bravo à toi. Au plaisir de te relire.

J’ai eu le plaisir de lire ton livre et j’ai passé un super moment merci
Félicitations pour ce premier roman j’espère qu’il y en aura d’autres

Bravo et merci, j’ai passé les 4 premières semaines de confinement comme un rien grâce à ce livre. Je recommanderai cette belle découverte à mon entourage. Je lui souhaite beaucoup de succès et une longue vie.

Un roman captivant. Les personnages sont très bien étudiés. Il nous tient en haleine du début à la fin.

Félicitations pour ton livre, dur mais captivant.
Dévoré pendant les vacances. J’ai pris du plaisir.
Livre très d’actualité sur tous les sujets.
Obscurantiste, interprétation dévoyée de la foi, préjugé,…
Très bien écrit et découpé. Un vrai talent.

Ce livre m’a fait passer de bons moments. C’est avec plaisir que je me suis plongée à chaque fois dans cette formidable histoire.

Bravo car un premier roman ce n’est pas une mince affaire. Je l’ai lu ce week-end avec plaisir.
Il y a un vrai sens de la narration, un peu à la manière des romanciers américains et un univers très rude, j’ai vu que tu aimais Steinbeck, cela ne m’étonne pas. Il y a quelque chose de l’univers de Faulkner aussi.
Bref je suis resté accroché malgré la violence de ce monde et de ces personnages.

J’ai adoré !! Vraiment, c’est très riche en description, émotion, culture générale, histoire, enfin, félicitations !!.

Félicitations ! J’ai lu le livre pratiquement d’une traite et j’ai été très impressionnée par la structure, la densité des personnages et les outils littéraires que tu manies avec brio.
La première chose qui m’avait impressionnée déjà, c’était le titre. Il est très bien trouvé, il est simple, il intrigue.
J’espère que ce livre rencontre le succès qu’il mérite.

Beau roman,  très agréable à lire, prose de qualité.
Histoire un peu violente au début mais liée au contexte et à la période abordée.
On ne s’ennuie jamais et on ne s’attend pas du tout à cette fin.

J’ai beaucoup aimé ton roman. J’ai toujours aimé les histoires qui se passent dans le passé, avec des valeurs bien établies et des vies simples mais tout aussi riches qu’aujourd’hui.
J’ai fini par dévorer le bouquin car l’histoire, les aventures d’Anna et de Tom Doe sont passionnantes et bouleversantes.
Je trouve que ce livre est une belle réussite, il m’a fait voyager, bravo !

J’ai lu ce roman cet été et j’ai vraiment beaucoup aimé. Les personnages sont profonds, les descriptifs des paysages sont prenants et l’histoire est aussi belle que triste. Je l’ai prêté à ma soeur pour qu’elle le lise.

Merci à vous !

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MOTS 12

         Après la bataille

Mon père, ce héros au sourire si doux,
Suivi d’un seul housard qu’il aimait entre tous
Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,
Parcourait à cheval, le soir d’une bataille,
Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.
Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit.
C’était un Espagnol de l’armée en déroute
Qui se traînait sanglant sur le bord de la route,
Râlant, brisé, livide, et mort plus qu’à moitié.
Et qui disait : « A boire ! à boire par pitié ! »
Mon père, ému, tendit à son housard fidèle
Une gourde de rhum qui pendait à sa selle,
Et dit : « Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. »
Tout à coup, au moment où le housard baissé
Se penchait vers lui, l’homme, une espèce de maure,
Saisit un pistolet qu’il étreignait encore,
Et vise au front mon père en criant : « Caramba ! »
Le coup passa si près que le chapeau tomba
Et que le cheval fit un écart en arrière.
« Donne-lui tout de même à boire », dit mon père.

Victor Hugo