l’R de rien – 21 PREMIERS COMMENTAIRES AMAZON

Merci à toutes les lectrices et à tous les lecteurs qui ont fait confiance à l’R de rien dès sa parution et l’ont dévoré dans la foulée.

Merci particulièrement à celles et ceux qui ont pris le temps de déposer un avis sur Amazon pour partager leur expérience de lecture.

Couverture du roman l'R de rien de Claude Griesmar

Voici vos 21 premiers commentaires en ligne sur Amazon. Puissent-ils inspirer d’autres amateurs !

Côme C.
5 sur 5 étoiles. Une divine comédie dans l’ordinaire du quotidien
Commenté en France le 7 octobre 2022
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L’auteur lui même introduit cette fiction comme une « comédie » balançonnaise. Et une fois la lecture terminée, on réalise que c’est très à propos. Balançon est le théâtre de destins banaux ; des citoyens, des voisins, des collègues dont le quotidien semble vide et creux. Au milieu de ce théâtre, Raymond (ou R. pour les intimes) voit le monde de son balcon, de sa fenêtre, et dessine son propre monde dans cette ville. Pendant que certains ressassent inlassablement les même rengaines, ce matou semble traverser ses 9 vies (ou 7 vies, selon vos croyances).
« L’R de rien » est un bon roman, bien écrit et qui se dévore en quelques bouchées à peine. On sent que Claude Griesmar n’en est plus à son premier coup d’essai. On ne peut pas dire que ce soit agréable tout du long, mais c’est justement tout l’intérêt du roman : ressentir des émotions contradictoires, trouver les personnages exécrables mais s’y attacher tout de même 5 pages plus tard. Et au fil de la lecture : la découverte. Découvrir la ville de Balançon, l’univers de Raymond, les multiples personnages à la fois banaux et complexes. Découvrir la noirceur, les failles et les faces cachées…
5 personnes ont trouvé cela utile

Client d’Amazon
5 sur 5 étoiles.
 Innocent ou coupable ? Quand la frontière devient floue…
Commenté en France le 8 octobre 2022
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C’est la vie d’un certain RD-2D, quelqu’un de réservé, simple, sans prétention, quelqu’un de serviable (malgré lui), intelligent, capable de l’inimaginable.
L’air de rien, il est à l’écoute et avenant avec son entourage mais ses pensées tranchent avec le masque qu’il présente aux autres. Cela ajoute une pincée d’humour noir au roman 🙂
Ce roman est très bien écrit, avec un langage clair, soigné, avec des références culturelles qui parlent à tout le monde.
Une vraie richesse d’imagination et créativité de l’auteur. La fin vous surprendra sans aucun doute.
Un très bon livre, j’ai adoré !
3 personnes ont trouvé cela utile

cyrille vincent
5 sur 5 étoiles.
 Un vrai régal !
Commenté en France le 8 octobre 2022
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Une fois encore, Claude GRIESMAR nous étonne avec son roman l’R de rien. Raymond, le personnage principal nous tient en haleine tout au long du livre, toujours plus mystérieux, toujours plus inquiétant …on s’attend au pire…Le décalage entre un quotidien plutôt banal et la violence brutale des pensées de Raymond envers certaines personnes de son entourage nous fascine et nous déstabilise à la fois. Ce livre nous renvoie aussi à notre propre existence, il nous amène à nous poser des questions sur les gens qui nous entourent, sur leurs sentiments, il pourrait même nous faire douter ou devenir plus méfiant. Bref, la plume de Claude GRIESMAR m’a une fois de plus emportée, le récit est bien ficelé, l’histoire bien menée, on se laisse porter jusqu’au bout et on en redemande !
9 personnes ont trouvé cela utile

C.R.
5 sur 5 étoiles. Une belle découverte !
Commenté en France le 10 octobre 2022
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Un livre étonnant voire déroutant qui questionne avec une bonne dose d’humour noir la notion de liberté au quotidien et de la (difficile) vie en collectivité dans nos sociétés modernes.
Par ce récit empreint de références musicales et littéraires, Claude Griesmar réussit jusqu’aux dernières pages à mélanger polar, étude sociologique du monde moderne et essai philosophique sur la liberté.
Un roman qui plaira particulièrement aux amateurs de Jack London (Martin Eden), Michel Houellebecq et Dexter…
Je recommande !
4 personnes ont trouvé cela utile

L.lpx
5 sur 5 étoiles.
 Ne laisse pas indifférent
Commenté en France le 6 octobre 2022
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C’est un livre qui ne laisse pas indifférent, mêlant un protagoniste que j’ai trouvé à certains moments profondément abject (en dépit de ses nobles idées, paradoxal !) dans un univers plus vrai que nature. Certaines juxtapositions sont géniales, le style est fluide, ça se lit tout seul. Je regrette un peu le sentiment d’oppression que j’ai pu ressentir face à la noirceur du personnage, j’aurais aimé plus petites touches de soleil pour respirer.
Amateurs d’humour noir, vous allez passer un super moment de lecture !
9 personnes ont trouvé cela utile

aline
5 sur 5 étoiles. un roman drôle et grinçant
Commenté en France le 9 octobre 2022
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Les apparences sont parfois trompeuses et Raymond nous le démontre avec saveur.
Vous ne verrez plus votre voisin ou votre collègue du même oeil après avoir lu cette histoire car, l’air de rien, ne vivons nous pas dans une société d’apparences et de faux-semblants? …..à méditer en attendant le prochain roman de Claude GRIESMAR
6 personnes ont trouvé cela utile

Annette
5 sur 5 étoiles.
 Très intéressant
Commenté en France le 9 octobre 2022
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Suite à la lecture du roman de Claude, je me pose la question :
« Est-ce que je connais vraiment mes proches et mon entourage ? »
L’apparence est souvent trompeuse !
Je retiens que l’être humain est complexe, ses réactions imprévisibles et surprenantes.
Je vous recommande de découvrir cette histoire.
5 personnes ont trouvé cela utile

PELSY
5 sur 5 étoiles.
 un bol d’R
Commenté en France le 8 octobre 2022
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Je me suis plongé avec joie dans le 4 ième livre de l’auteur pour redécouvrir son style fluide et très agréable à lire.
La dualité du personnage principal apporte une rafraîchissante dose d’humour noir.
Les personnages secondaires sont aussi décrits avec précision et justesse.
Il n’est donc pas rare de rire dans ce roman comportant des situations trash.
Cette lecture nous fait voyager aussi dans une mine de références que l’auteur nous invite à découvrir.
Merci pour ce roman que j’ai dévoré avec plaisir.
9 personnes ont trouvé cela utile

R’hic
5 sur 5 étoiles. Livre à conseiller !
Commenté en France le 8 octobre 2022
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J’ai passé un très bon moment de lecture avec cette galerie de personnages hauts en couleur (mention spéciale à l’un d’eux en particulier qui m’a fait beaucoup rire !! ).
Je l’ai dévoré en quelques jours, vivement le suivant !
7 personnes ont trouvé cela utile

Lucas Griesmar
5 sur 5 étoiles.
 Un livre audacieux, qu’il faut oser acheter
Commenté en France le 9 octobre 2022
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La question n’est pas de savoir si vous allez l’acheter, mais de savoir à quel point il reflète votre réalité.
5 personnes ont trouvé cela utile

Béa
5 sur 5 étoiles. une histoire qui ne laisse pas indifférent…
Commenté en France le 9 octobre 2022
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Romain alias Robert alias R2-D2 alias Ryan alias Rémi… et si tous ces personnages n’en formaient qu’un seul ? Raoul…
Une histoire pleine de rebondissements et des événements aux dénouements totalement inattendus.
L’auteur aborde avec une pointe d’humour la capacité de l’être humain à s’adapter avec maestria à une flopée de situations nouvelles, tout en conservant au plus profond de soi sa surprenante et déconcertante personnalité.
Un roman plein d’intrigues dévoré en 1 journée avec une seule hâte : connaître l’épilogue de la vie trépidante du protagoniste. A quand le tome 2 ???
Une très belle découverte, à conseiller les yeux fermés.
4 personnes ont trouvé cela utile

DONTENWILL
4 sur 5 étoiles. Le nouveau Griesmar nous emmène à la pêche … aux indices
Commenté en France le 8 octobre 2022
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Tout est annoncé en quatrième de couverture :
« l’histoire de ce type … presque transparent [dont] vous n’avez pas la moindre idée de ce qu’il pense [et dont] vous êtes à mille lieues d’imaginer de quoi il est capable ».
Et si, régulièrement, l’auteur nous traduit les pensées de ce gars avec sa vie banale et quasi-solitaire, il revient au lecteur – et à lui seul – de relever les indices pour trouver de quoi il est ( et a été ) capable, de les confronter aux faits et aux événements du récit pour vérifier si ce que l’on soupçonnait est vraiment – VRAIMENT?!? – ce qu’il s’est passé.
Et cette pêche aux indice est jubilatoire !
4 personnes ont trouvé cela utile

Marie-Eve
5 sur 5 étoiles.
 Un très bon moment de lecture !
Commenté en France le 9 octobre 2022
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Roman qui se lit facilement. Les personnages sont bien choisis et le récit surprend par une fin inattendue et nous apprend à nous méfier d’un prochain un peu trop sympathique.
Les nombreux rebondissements nous tiennent en haleine du début à la fin.
Suspense, humour, légèreté et noirceur donne à ce roman une saveur particulière. Lisez le vite !
7 personnes ont trouvé cela utile

MaRCeL
5 sur 5 étoiles.
 Une plongée en apnée…
Commenté en France le 8 octobre 2022
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… dans un cerveau peut-être pas si dérangé que ça. Et c’est probablement ce qui est le plus dérangeant dans l’affaire. Car jusqu’à quel point sommes-nous hypocrites, nous autres ? N’avons-nous pas, nous aussi, des pensées pas si bienveillantes que ça tout au fond de nous ? Faisons-nous toujours bonne figure face aux enquiquineurs/ses ? Merci monsieur Griesmar de soulever un coin du tapis pour révéler ce qui pourrait se cacher dessous… éventuellement.
9 personnes ont trouvé cela utile

Bruno
5 sur 5 étoiles.
 Vous ne regardez plus les personnes que vous côtoyez de la même manière…
Commenté en France le 8 octobre 2022
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…après avoir lu ce roman. Nous croisons régulièrement des personnes que nous croyons connaître : voisins, commerçants, etc. Mais, « l’air de rien », la réalité peut être bien différente…
A quand la suite ?
9 personnes ont trouvé cela utile

REMY T
5 sur 5 étoiles.
 ATTENTION DANGER Il a l’air de rien et pourtant….
Commenté en France le 6 octobre 2022
Absorbé par ce bouquin je suis curieux de savoir où le petit Raymond va m’emmener…
Je voyage à travers une foire aux questions liée à chaque personnage … simple supputation basée sur l’imagination … questions ouvertes … analyse de société ?
Mais ATTENTION autour de vous … SOYEZ PRUDENT !
Mon filtre a changé, je me méfie de toute personne aimable et trop serviable.
Il a l’R de rien et pourtant … il est en liberté et n’est redevable à personne.
Ce roman il faut le lire, il peut vous sauver la vie ….
9 personnes ont trouvé cela utile

Amazon Customer
5 sur 5 étoiles.
 Un livre qui bouscule son lecteur
Commenté en France le 8 octobre 2022
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Belle découverte !
J’ai beaucoup apprécié la cohérence et la finesse des détails, l’ingénieuse construction des personnages et les nombreux rebondissements allant crescendo vers un final des plus surprenants.
7 personnes ont trouvé cela utile

Carmen
5 sur 5 étoiles. Ne laisse pas indifférent
Commenté en France le 8 octobre 2022
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Qui sont les gens qui ne s’expriment jamais: n’ont-ils rien à dire ou ce qu’ils pensent ne peut pas être dit ? On assiste à ce qui se passe dans la tête de ce taiseux et on se demande jusqu’où il peut aller. On le saura à la fin. A lire
4 personnes ont trouvé cela utile

Client d’Amazon
5 sur 5 étoiles. J’ai dévoré ce roman en une soirée
Commenté en France le 8 octobre 2022
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Ce roman nous offre l’opportunité d’un excellent moment de lecture : une galerie de personnages plus croustillants les uns que les autres et un suspense qui monte crescendo jusqu’à un final totalement inattendu. Ce roman nous interpelle car en y réfléchissant bien on a tous dans notre entourage un « Raymond » qui pourrait ressembler au personnage principal … mais pourvu qu’ils n’aient pas trop de points communs !
Bref on attend avec impatience le prochain roman de Claude Griesmar.
9 personnes ont trouvé cela utile

Alexandra FARENDLA
5 sur 5 étoiles. Un livre surprenant, derangeant
Commenté en France le 10 octobre 2022
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On ne lâche pas ce livre surprenant, dérangeant.
Personnages vraiment incroyables. Histoire touchante. N’hésitez pas à le lire. Cela vaut le detour
5 personnes ont trouvé cela utile

Florence ENDT
5 sur 5 étoiles.
 très bon livre
Commenté en France le 11 octobre 2022
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J’adore les livres de Claude Griesmar. lecture fluide et agréable, histoires prenantes, bref tout est réuni pour passer un très bon moment de lecture. Après avoir lu l’R de rien vous ne verrez plus jamais vos voisins du même œil!
je recommande sans modération.

Merci à vous !

l’R de rien est toujours disponible ici :

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MON ROMAN « l’R de rien » EST DISPONIBLE !

Et de quatre ! La Collection du Chat Noir s’enrichit d’un quatrième volume, un roman : l’R de rien.

Notre félin préféré ajoute une couleur à son arc, le bleu s’ajoute au vert, au rouge et au violet.

Le Chat Noir nous emmène à Balançon, comme il l’avait fait précédemment dans certaines nouvelles de 39 hommes en galère. Rien à voir donc avec mes romans précédents, avec les aventures des Flanagan et de Tom Doe dans Ainsi a-t-il été ou celles de Joseph Malzer dans Mieux vaut très tard que jamais.

l’R de rien nous invite à entrer dans la tête d’un habitant de Balançon, discret, aimable et sympathique, et à y découvrir ce qui s’y trame.

Tous les détails, sous la couverture :

Couverture du roman l'R de rien de Claude Griesmar

Merci pour votre soutien, votre confiance, vos messages d’encouragement.

Bonne lecture à celles et ceux qui se lanceront dans l’aventure.

Si vous appréciez mes livres, faites-le savoir sur Amazon, sur vos réseaux et autour de vous !
Vous êtes ma meilleure carte de visite.

MON QUATRIÈME LIVRE DISPONIBLE DANS 10 JOURS !

Mon quatrième roman paraîtra dans 10 jours. Il vous emmènera à Balançon, cité que vous avez pu découvrir dans certaines nouvelles de « 39 hommes en galère » (mais il n’est pas nécessaire d’avoir lu ces nouvelles pour apprécier pleinement ce nouveau roman). Son titre : « l’R de rien ».

Voici sa quatrième de couverture :

C’est l’histoire de ce type, souriant, aimable, serviable, taiseux, timide. Ce mec qui fait partie du décor, présent sans vraiment l’être, presque transparent.

 Vous voyez le personnage ? Ce collègue poli et discret qui ne parle pas de lui. Ou votre voisin, oui. Celui qui vit seul et qui ne semble recevoir ni famille, ni amis. Ce brave gars que vous croisez le matin, parfois le soir, à qui vous adressez un bref signe de la tête. Peut-être même échangez-vous des banalités avec lui à propos de la météo. Obligeant, il ne refuse jamais de donner un coup de main lorsque vous le lui demandez. Vous le connaissez sans le connaître. En toute honnêteté, vous ne savez pas grand-chose de lui. Vous lui prêtez peut-être un métier, des loisirs, des envies.

 Mais croyez-moi, vous n’avez pas la moindre idée de ce qu’il pense. De ce qu’il pense de la vie, des gens, de vous. De vous en particulier. Et, surtout, vous êtes à mille lieues d’imaginer de quoi il est capable.

MON QUATRIÈME LIVRE BIENTÔT DISPONIBLE !

Un grand bonheur en prévision ! Le 6 octobre 2022, dans 30 jours exactement, parution de mon quatrième livre qui sera en même temps mon troisième roman.

Oui, l’aventure continue et je vais encore changer de registre. Ce roman n’aura rien à voir avec Ainsi a-t-il été ou Mieux vaut très tard que jamais. Mais je n’en dévoile pas plus pour le moment.

Bientôt davantage d’informations concernant ce numéro 4 !

Mélissa Da Costa – Tout le bleu du ciel

(Roman / 2019)

Couverture du roman Tout le bleu du ciel de Melissa Da Costa

Emile 26 ans est atteint d’un Alzheimer précoce. Cette maladie neurodégénérative incurable va le priver peu à peu de sa mémoire et de ses souvenirs. Il lui reste au maximum deux ans à vivre. Ne voulant ni finir à l’hôpital comme cobaye de tests cliniques, ni surtout gâcher la vie de sa famille et de ses amis en devenant un boulet encombrant, il décide de fuir soignants et compassion des proches. Il veut pleinement profiter du peu de temps qu’il lui reste et choisit de s’embarquer dans un dernier voyage en camping-car à travers les Pyrénées. Il poste une annonce pour trouver un compagnon qui l’accompagnera dans son ultime périple.

Commentaire

« Tout le bleu du ciel » de Mélissa Da Costa est un roman beau et triste à la fois. À recommander aux lecteurs qui aiment être émus aux larmes en lisant (moi j’aime bien de temps en temps). Parfait parce que le livre est épais et on peut ainsi pleurer longtemps.

Une fois qu’on a séché ses larmes, on retient une jolie panoplie de personnages (j’ai trouvé Joanne particulièrement attachante et j’aurais évidemment aimé caresser Pok), des descriptions de villages pittoresques et de paysages magnifiques qu’on a envie de visiter au plus vite (j’imagine ces lieux envahis par des hordes de lecteurs qui ont adoré ce roman ; nous nous y croiserons peut-être un jour), des citations en nombre, une leçon de vie ou du moins des pistes de réflexion sur les priorités de l’existence et l’importance de garder à l’esprit qu’elle finira un jour.

La plume de Mélissa Da Costa est agréable, pleine de vie, fluide, au point qu’on ne voit pas passer les pages de ce pavé qu’est « Tout le bleu du ciel ».

Après avoir refermé ce roman, notre premier regard vers le ciel ne voit pas le bleu tout à fait comme avant.

Une réussite.

L’auteure et son œuvre

Mélissa Da Costa est une romancière française née le 07/08/1990. Après des études d’économie et de gestion, elle travaille comme chargée de communication dans le domaine de l’énergie et du climat. Elle suit en parallèle des formations en aromathérapie, naturopathie et sophrologie.

Elle autoédite son premier roman, « Je revenais des autres » en 2017. Le succès vient avec « Tout le bleu du ciel ». Elle a publié à ce jour deux autres romans : « Les lendemains » (2020) et « Les douleurs fantômes » (2022).

Mon Mélissa Da Costa ++

J’ai lu « Tout le bleu du ciel » et « Les lendemains » de cette auteure.

Les lendemains

(2020)

Un roman apaisant, malgré un sujet d’une grande tristesse. À travers cette histoire, dans un style fluide et simple (dans le bon sens du terme), Mélissa Da Costa nous révèle que le monde ne s’arrête pas de tourner, que la vie continue même après la pire tragédie, qu’il y a moyen de remonter la pente quand on est au fond du trou, qu’il est possible d’apprendre à vivre avec son vécu et d’aller de l’avant, d’une manière ou d’une autre. Tout en pudeur, sans leçon de morale à quatre sous, sans prétendre qu’on peut oublier et passer à autre chose. Dans ce roman, la nature et la bienveillance viendront en aide à la narratrice et joueront un rôle prépondérant dans la construction d’un avenir potentiel qui paraissait inconcevable après le drame. Touchant.

À découvrir aussi

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Frédéric Lenoir – L’oracle della Luna
Michel Bussi – Nymphéas noirs

Mes écrits
Ainsi a-t-il été
Mieux vaut très tard que jamais
39 hommes en galère
l’R de rien

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Delia Owens – Là où chantent les écrevisses ♥

(Roman / 2018 / Where the crawdads sing)

Couverture du roman Là où chantent les écrevisses de Delia Owens

En 1952, des descendants de renégats et d’esclaves en fuite et des laissés-pour-compte qui ont tout perdu ou presque vivent éparpillés dans les marais près de Barkley Cove, en Caroline du Nord. Parmi eux, Kya, 6 ans, et sa famille que les gens de la petite ville considèrent comme des racailles. Celle qui sera vite surnommée « La Fille des marais » se retrouve seule à 10 ans et doit apprendre à se débrouiller pour survivre au milieu de cette nature qu’elle aime tant.

En 1969, le corps d’un jeune homme est retrouvé dans les marécages.

Commentaire

« Là où chantent les écrevisses » est un livre exceptionnel. Hymne à la nature et à la tolérance, ce roman décrit avec beaucoup de réalisme l’abandon et la solitude, l’amour déçu et ses blessures, la mise à l’écart des plus démunis et le racisme.

Autour de ces thèmes forts et bien menés, Delia Owens partage avec le lecteur ses connaissances sur les plantes et les animaux. Cerise sur le gâteau, elle parvient à ajouter un meurtre et une enquête au récit, sans rompre ni son charme, ni son équilibre poétique.

Kya est une héroïne attachante, forte et fragile à la fois. Les autres personnages sont également marquants, faciles à imaginer, autant les discrets gentils que les vrais méchants.

« Là où chantent les écrevisses » est un livre magnifiquement écrit, habilement construit, plein d’humanité, violent parfois, émouvant toujours, sensuel, pudique, qui prête à réfléchir. Un de ces livres qu’on dévore parce qu’on a hâte d’en connaître la fin, alors qu’en même temps on est triste, arrivé aux dernières pages, de devoir quitter ce monde des marais et cette aventure, chagriné de devoir dire adieu à des personnes courageuses et imparfaites qui auront partagé leur vie, leurs mésaventures et leurs bonheurs avec nous.

À ranger sur la même étagère que Betty et que Ainsi a-t-il été, l’étagère des beaux romans, des belles histoires, des femmes courageuses et des livres bouleversants.

À lire absolument pour les amateurs du genre.

Extraits

Un marais n’est pas un marécage. Le marais, c’est un espace de lumière, où l’herbe pousse dans l’eau, et l’eau se déverse dans le ciel. Des ruisseaux paresseux charrient le disque du soleil jusqu’à la mer, et des échassiers s’en envolent avec une grâce inattendue – comme s’ils n’étaient pas faits pour rejoindre les airs – dans le vacarme d’un millier d’oies des neiges.
Puis, à l’intérieur du marais, çà et là, de vrais marécages se forment dans les tourbières peu profondes, enfouis dans la chaleur moite des forêts. Parce qu’elle a absorbé toute la lumière dans sa gorge fangeuse, l’eau des marécages est sombre et stagnante. Même l’activité des vers de terre paraît moins nocturne dans ces lieux reculés. On entend quelques bruits, bien sûr, mais comparé au marais, le marécage est silencieux parce que c’est au cœur des cellules que se produit le travail de désagrégation. La vie se décompose, elle se putréfie, et elle redevient humus : une saisissante tourbière de mort qui engendre la vie. (deux premiers paragraphes du roman)

 Quand il est acculé, désespéré ou isolé, l’homme se replie sur son instinct de survie. (p.18)

 Peut-être allaient-ils tous la quitter, s’en aller par ce chemin l’un après l’autre. (p.57)

 Son père lui avait dit de nombreuses fois que la définition d’un homme, un vrai, c’était qu’il savait pleurer sans honte, qu’il pouvait lire de la poésie avec son cœur, que l’opéra touchait son âme, et qu’il savait faire ce qu’il fallait pour défendre une femme. (p.68)

 Elle n’avait jamais eu d’ami, mais elle ressentait le besoin d’en avoir un. Comme un élan. (p.71)

 Quelqu’un qui aimait les oiseaux ne pouvait tout simplement pas être mauvais. (p.126)

 Allongée à leurs côtés, Ma avait déclaré : « Écoutez bien, il y a une belle leçon à tirer de tout ça. D’accord, on s’est enlisées, mais nous, les filles, qu’est-ce-qu’on a fait ? On l’a pris à la légère et on a bien ri. C’est comme ça que font les sœurs et les filles. Elles s’entraident, même quand elles pataugent, surtout quand elles pataugent. » (p.128)

« Certains peuvent vivre loin de la nature, d’autres ne peuvent pas. » Oh, s’exclama-t-elle. Oh !
– Tu sais lire, Kya. Et tu sais pour toujours.
– C’est pas seulement ça, expliqua-t-elle en murmurant presque. Je savais pas que des mots pouvaient vouloir dire des choses si graves Je savais pas qu’une phrase pouvait être si importante. » (p.137)

 Le temps fait que les enfants ne connaissent jamais leurs parents jeunes. (p.140)

Kya se rappela que sa mère l’encourageait toujours à explorer le marais : « Va aussi loin que tu peux. Tout là-bas, où on entend le chant des écrevisses. »
Ça veut dire aussi loin que tu peux dans la nature, là où les animaux sont encore sauvages, où ils se comportent comme de vrais animaux. (p.146)

 Quand on a besoin des autres, on finit par souffrir. (p.187)

 Combien faut-il être prêt à donner pour vaincre sa propre solitude ? (p.209)

 Elle riait pour lui faire plaisir, ce qu’elle n’avait jamais fait pour personne. Renonçant à une partie d’elle-même rien que pour ne pas perdre sa compagnie. (p.226)

 Kya regardait le bout de ses pieds. Pourquoi celui qu’on a abandonné, celui qui saigne encore, devrait-il assumer la charge du pardon ? (p.252)

Si quelqu’un devait jamais comprendre la solitude, c’était bien la lune.
Retournant vers le cycle immuable de la vie des têtards et le ballet des lucioles, Kya s’enfonça plus profondément encore dans un monde sauvage où les mots n’avaient pas cours. La nature semblait le seul galet qui ne se déroberait plus sous ses pas quand elle traverserait un ruisseau. (p.271)

 Les visages changent avec les épreuves de la vie, mais les yeux demeurent une fenêtre ouverte sur le passé. (p.293)

 Dûment formée par ces millions d’heures passées sans la moindre compagnie, Kya pensait qu’elle savait ce que « solitude » voulait dire. Une vie à fixer la vieille table de la cuisine, à fouiller du regard des chambres vides, et des étendues infinies de vagues et d’herbes. Personne avec qui partager la joie de la découverte d’une plume ou de la dernière touche apportée à une aquarelle. À réciter des poèmes aux mouettes et aux goélands. (p. 431)

L’auteure et son œuvre

Delia Owens est une écrivaine et zoologiste, née en 1949 en Géorgie, aux Etats-Unis. Elle a vécu plus de vingt ans en Afrique. Avant d’écrire « Là où chantent les écrevisses », best-seller international, elle a publié trois livres consacrés à la nature et aux animaux, grands succès aux Etats-Unis également.

Mon Delia Owens ++

Je n’ai rien lu d’autre de cette auteure.

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l’R de rien

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