Gris comme la mort : extraits
Publication de Gris comme la mort le 6 juin.
Après la quatrième de couverture, voici les mots-clés de ce nouveau roman :
Cinéma / Goncourt / Vodka / Tromperies – Étourdissant !
Et des extraits pour mettre en appétit et faire patienter :
Il rêvait d’être acteur. Un Patrick Dewaere des temps modernes. Aussi tragique et torturé à l’écran qu’il était discret dans son quotidien. C’était bien ça, le métier d’acteur, non ? Le pouvoir de changer de peau et de vie comme de chemise ? De par son orientation sexuelle qu’il préférait taire, il avait l’habitude de jouer à être et d’enfiler des costumes qui n’étaient pas lui.
La vie est indomptable.
Nous passons un temps fou à planifier, à programmer, à anticiper, à prévoir. Ensuite à nous inquiéter. Et si les événements ne se passaient pas comme prévu ? Ça n’a aucun sens.
Je marche dans la rue.
Mal accompagné.
Nous sommes nombreux.
Il y a moi. Ma solitude. Ma culpabilité. Mes regrets. Mes fantômes.
Ça fait du monde.
Pas un pour raconter une bonne blague et rattraper les autres.
Une armée de désespérés, de perdants, de pas beaux à voir.
« Pourquoi est-ce que seuls les gens qui ont le même avis que vous ont le droit d’avoir un avis ? »
Chaque battement de cœur me reproche la perte de l’unisson.
Elena est partout où elle n’est pas.
Moi j’y suis alors que je n’ai rien à y faire.
« Toi, ça va aussi ? » ai-je demandé, par politesse et pour gagner du temps. Parce qu’une mauvaise nouvelle annoncée ne peut plus être rangée dans son emballage d’origine et ignorée comme si rien ne s’était passé. Une mauvaise nouvelle, une fois déballée, nous poursuit jusqu’à la fin de nos jours.
Pour les lecteurs d’ebook kindle : les précommandes sont toujours ouvertes !
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