J’ai deux bonnes nouvelles à partager avec vous aujourd’hui.
Je travaille depuis de longs mois sur mon sixième livre, un roman. J’ai terminé l’écriture du premier jet, j’ai laissé reposer et j’ai attaqué l’étape de relecture qui me permet de corriger et d’améliorer.
Un premier grand bonheur : j’ai achevé mon ultime relecture de ce numéro 6, celle qui a mis un terme à cette fastidieuse mais indispensable étape de relecture.
C’est un moment magique de se dire «Ça y est, c’est fini ! ». Mais ce n’est que la fin d’une étape en réalité et à ce stade, je suis le seul à avoir lu ne serait-ce qu’une ligne de mon roman. Celles et ceux qui ont lu mes livres savent qu’ils sont parfois atypiques. À la fin de cette étape et jusqu’à être rassuré par un premier regard externe, les questions pernicieuses reviennent me hanter : « Mais qu’est-ce que ça vaut ? Quelqu’un va-t-il prendre plaisir à lire ÇA ? ».
J’ai donc envoyé un courriel avec mon roman en copie à ma première relectrice qui est aussi ma première correctrice, lui demandant de le lire dans un premier temps pour « en profiter » (!) et me dire si c’était éditable, les corrections n’étant absolument pas urgentes.
Il y a eu un échange de messages le lendemain matin (pas avares en smileys 😉 ) :
Elle :
Ah, je ne te félicite pas de me l’avoir envoyé le soir et je ne me félicite pas non plus de l’avoir découvert après minuit et d’avoir voulu en lire « un peu » avant d’aller me coucher !
😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀
Moi :
😀 😀 😀 😀
T’as été loin ?!?
Elle :
Je l’ai terminé !
Moi :
😳
Alors ? 😮 😮 😮 😮
Elle :
A ton avis ? Pour que je le finisse d’une traite ?!
Moi :
Alors, tu valides ?
Elle :
Et comment ! C’est excellent !!!
Ça fonctionne sacrément bien !
Moi :
MERCI !!!!!! 😀 🙂 😀 🙂 😀
Comme vous l’imaginez, cet avis constitue un énorme deuxième bonheur et compense largement les questionnements et les phrases réécrites et retournées dans tous les sens lors de l’étape de relecture !
Le processus suit son cours. Je publierai ce numéro 6 cet automne, début novembre certainement. J’espère qu’il suscitera autant d’enthousiasme auprès de vous qu’il en a suscité auprès de ma première lectrice !