Un instant d’égarement : première réaction + première chronique
Première chronique de Un instant d’égarement, rédigée par une fidèle lectrice du Chat Noir :
« Il a récidivé ! Le créateur d’OVNI littéraires nous entraîne cette fois-ci dans un huis clos aussi fascinant qu’étouffant. Un huis clos où les secrets se distillent lentement laissant place à une véritable toile psychologique. Au cœur de cette troublante affaire ? Une femme, fermement décidée à intenter un procès contre un homme — agresseur ou ancien amant ? La vérité se dissimule derrière une multitude de masques et de faux-semblants, et c’est dans un ascenseur, figé par le temps et la peur, que le récit commence. Dans ce petit espace où chaque geste et chaque mot deviennent … incandescents.
À travers ce bras de fer où le mental prime, l’auteur se joue des interprétations, et des malentendus qu’ils entraînent pour mettre le doigt sur les failles pernicieuses des relations humaines. Le roman pose notamment cette question brûlante : qu’en est-il des vérités que l’on construit de toutes pièces pour se façonner une identité factice ? Ces pseudo-vérités deviennent-elles prisons, tremplins, exutoires ? Parviennent-elles seulement à survivre à la réalité ?
Si le lecteur se sent déjà oppressé par toutes les interrogations si proches du quotidien, de notre quotidien, qu’en est-il face au poids du regard de l’autre, omniprésent dans les pages de ce roman ? Qu’en est-il de ces miroirs qui dissipent le mensonge et confrontent les protagonistes à ce qu’il y a de pire de plus vrai en eux ? L’auteur parvient à se jouer des codes des journaux à scandales pour offrir une véritable sociologie de la rumeur, une thérapie du couple sourd, une caricature de la relation qui n’a jamais su véritablement se rencontrer, qui n’a fait que se manquer dans les méandres du paraître.
Et puis, vient le moment de la révélation …
Entre audace, indignation, rire et incompréhension, oserez-vous vous perdre entre les quatre murs de ce roman aussi captivant que glaçant de lucidité ? »
Et je partage ici volontiers avec vous l’échange de courriels que j’ai eu avec ma correctrice le lendemain du jour où je lui ai envoyé Un instant d’égarement :
«
Elle :
Ah, je ne te félicite pas de me l’avoir envoyé le soir et je ne me félicite pas non plus de l’avoir découvert après minuit et d’avoir voulu en lire « un peu » avant d’aller me coucher !
Moi :
T’as été loin ?!?
Elle :
Je l’ai terminé !
Moi :
Alors ?
Elle :
A ton avis ? Pour que je le finisse d’une traite ?!
Moi :
Alors, tu valides ?
Elle :
Et comment ! C’est excellent !!!
Ça fonctionne sacrément bien !
Moi :
MERCI !!!!!!
»
Deux premiers retours, deux grands bonheurs !
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