Claude Griesmar – Gris comme la mort

Roman – Cinéma / Goncourt / Vodka / TromperiesÉtourdissant !

Couverture du roman Gris comme la mort de Claude Griesmar

Quatrième de couverture

Surnommé Alfred Kubrick au lycée, Ethan Katz rêvait d’entrer dans la légende du septième art en écrivant son nom en grand sur le générique d’œuvres éternelles. Il échoua. Maudit, il perdit l’amour de sa vie, ne s’en remit jamais. Il se raccrocha à la vodka et au soutien indéfectible de ses amis pour ne pas sombrer. Le destin lui attribua l’immortalité d’un Goncourt comme lot de consolation. Il n’aurait jamais imaginé intégrer un jury littéraire devant les caméras. À qui la faute ?

Ceci est son journal et un hommage au cinéma.

Extraits

 Il rêvait d’être acteur. Un Patrick Dewaere des temps modernes. Aussi tragique et torturé à l’écran qu’il était discret dans son quotidien. C’était bien ça, le métier d’acteur, non ? Le pouvoir de changer de peau et de vie comme de chemise ? De par son orientation sexuelle qu’il préférait taire, il avait l’habitude de jouer à être et d’enfiler des costumes qui n’étaient pas lui.

La vie est indomptable.
Nous passons un temps fou à planifier, à programmer, à anticiper, à prévoir. Ensuite à nous inquiéter. Et si les événements ne se passaient pas comme prévu ? Ça n’a aucun sens.

 Je marche dans la rue.
Mal accompagné.
Nous sommes nombreux.
Il y a moi. Ma solitude. Ma culpabilité. Mes regrets. Mes fantômes.
Ça fait du monde.
Pas un pour raconter une bonne blague et rattraper les autres.
Une armée de désespérés, de perdants, de pas beaux à voir.

« Pourquoi est-ce que seuls les gens qui ont le même avis que vous ont le droit d’avoir un avis ? »

 Chaque battement de cœur me reproche la perte de l’unisson.
Elena est partout où elle n’est pas.
Moi j’y suis alors que je n’ai rien à y faire.

 « Toi, ça va aussi ? » ai-je demandé, par politesse et pour gagner du temps. Parce qu’une mauvaise nouvelle annoncée ne peut plus être rangée dans son emballage d’origine et ignorée comme si rien ne s’était passé. Une mauvaise nouvelle, une fois déballée, nous poursuit jusqu’à la fin de nos jours.

Comédie balançonnaise

Ce roman est estampillé Comédie balançonnaise, comme l’avaient été quinze nouvelles du recueil 39 hommes en galère, et aussi les romans l’R de rien, J’ai couché et Un instant d’égarement. Toujours en hommage à la Comédie humaine de Balzac et à la cité inventée par Maupassant dans sa nouvelle Le Docteur Héraclius Gloss.

Il n’est pas nécessaire d’avoir lu au préalable un autre de mes livres pour apprécier Gris comme la mort. Toutes mes parutions peuvent se lire de manière indépendante.

Secrets de fabrication

J’ai encore expérimenté en écrivant ce roman. Un jour, j’ai eu une idée sous la douche. Puis je me suis souvenu de nombreuses discussions que j’ai eues avec d’autres écrivains sur le processus de création et les méthodes et organisations des uns et des autres. Entre ceux qui font un plan très détaillé après des recherches approfondies et des fiches personnages définissant précisément physiques et caractères, ceux qui se contentent d’un plan sommaire permettant de se raccrocher à une ligne directrice et ceux qui foncent tête baissée à la première idée venue sans trop savoir où elle les mènera, les manières de travailler diffèrent du tout au tout. J’avais expérimenté les deux premières façons de faire. C’était l’occasion de me lancer dans la troisième. J’ai commencé à écrire le premier jet de Gris comme la mort le lendemain, sans plan, juste avec mon idée première !

Je me suis vite rendu compte que mon cerveau ne se contenterait pas d’écrire au jour le jour. Très rapidement, il a élaboré les grandes lignes et surtout la fin du roman. Par contre, tout au long de l’écriture, j’ai ajouté des pans d’histoire qui n’étaient pas prévues initialement. Une belle expérience d’écriture.

Quand on se lance ainsi, sans notes et sans filet, il est indispensable de ne pas traîner en route, pour ne pas se perdre. Du moins, c’est l’impression que j’ai eue. Mon histoire me plaisant beaucoup et n’ayant nulle intention de la gâcher, j’ai donc naturellement écrit à un rythme assez élevé pour moi. J’ai écrit le premier jet de Gris comme la mort en 51 jours.

Cette manière de procéder donne un sentiment d’urgence à la fois au travail d’écriture et au résultat.

Détails techniques

Broché : 221 pages
Dimensions : 15,24 x 22,86 cm
Éditeur : Autoédition chez Amazon
Parution : juin 2025
ISBN : 979-8316080786

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Mes autres écrits

Ainsi a-t-il été (roman)
Mieux vaut très tard que jamais (roman)
39 hommes en galère (nouvelles)
l’R de rien (roman)
J’ai couché (roman)
Un instant d’égarement (roman)

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